Frydon de Helme

Désormais membre à part entière des cavaliers de l'Au-Delà, il est grand temps pour moi de dévoiler mon histoire. Cela n'aura rien d'un conte de fée, j'en convient mais la souffrance que mon peuple a connue ne doit pas passer sous silence afin de ne pas réitérer les faits. Je suis un jeune seigneur, je n'ai donc pas grand mérite dans l'émergence de ce royaume, ce mérite en revient à mon défunt père, Célomas de Helme, qui sa battit avec courage pour l'avènement de ce qui est maintenant, le refuge des êtres sans défense. Cavalières et cavaliers, je vous prie de patienter et mon récit vous lirez.

Et bien Frydon, je vais patienter pour pouvoir lire ton récit...

J'attendrais patient, des jours et des jours sous les lueurs étoilées du ciel d'hivers...

Oula, je divague moi...

Citation :

Le vent soufflait sur les terres arides du royaume d’Helme, laissé aux mains des ténèbres et à la merci du mal. Le roi Célomas se tenait là, à quelques lieues de sa capitale, Helmeria, avec toute son armée suivie de ses plus précieux alliés. Des milliers d’Elfes allaient combattre ensemble, unis pour une même cause, contre les forces du mal. Les seigneurs étaient désemparés à la vue du royaume saccagé, tout brûlant à feu et à sang. Le temps où Helmeria rayonnait, était désormais révolu.

Bien des années avant, le royaume vivait dans la quiétude sous le règne de Célomas, roi juste et bon. La jouissance était de mise à Helmeria pour fêter dignement la venue au monde du troisième héritier, Frydon. Le roi pouvait être heureux avec déjà deux jeunes princes nommés Saydon et Clydon, une jeune épouse douce et gracieuse et un royaume qui resplendissait. Le seigneur de ces terres était connu pour l’accueil chaleureux qu’il réservait aux opprimés et aux demandeurs d’asile. Nul ne pouvait prédire qu’un jour, cette générosité se transformerait en terreur.

Dix ans passèrent de cet événement lorsque vinrent par une nuit d’orage des paysans. On en comptait une centaine. Ils prétendaient être rescapés d’une tuerie ordonnés par des pillards non loin de la frontière. Célomas, dans sa grande bonté leur accordait l’hospitalité et partit avec quelques troupes rendre justice. Arrivés sur les lieux décrits par les manants, les Elfes se rendirent compte par l’absence de combat qu’il avaient été abusé. A ce moment précis, des cors rugissaient au loin et la terre tremblait. Le roi comprit alors que son royaume était en danger. Lors du retour, le silence régnait de nouveau laissant place à l’inquiétude du seigneur. Alors qu’Helmeria était en vue, aucun signe ne présageait le pire, aucun désordre ne semblait avoir été provoqué. Les portes étaient néanmoins ouvertes et il n’ y avait pas de garde. Célomas entra et découvrit avec horreur la cité ravagée et pleine de cadavres. Les yeux et les langues recouvraient la route , les corps mutilés avaient été laissé en place et devant ces atrocités, les Elfes se laissèrent surprendre par une horde de créatures maléfiques dont le sang de la troupe allait nourrir les gorges. Seul Célomas fut épargné bien qu’assommé pendant la bataille. A son réveil, l’horreur s’offrit à lui. Il découvrit le corps de son épouse baignant dans le sang au pied du trône et du chef maléfique. Ce dernier s’adressa au seigneur déchu :

« La mort la pressait, je n’ai fait qu’exaucer son souhait. »

A ces mots, le roi hurla et jura de se venger. La créature le lui déconseilla et lui montra la dépouille de son fils aîné.

« Celui-ci a tué un de mes hommes pour défendre sa mère. »

Le père ne savait quoi répondre, il était en train de perdre sa famille. Il fut obligé d’accepter la requête qu’on lui demanda. Le mal régnerait sur Helme en échange de la vie sauve et si Célomas tentait de s’opposer, son deuxième fils serait exécuté. C’est ainsi que pendant six ans, les rapines, vols, viols et meurtres faisaient partie du quotidien. En secret le seigneur décida d’organiser une résistance, résistance qui échoua et qui eut pour conséquence la mort du second fils Clydon, à qui on a tout d’abord arracher lentement la langue puis les yeux avant de l’ouvrir vif devant le roi.

La nuit suivante , Célomas tua les démons qui le surveillait pour fuir avec quelques restes de son armée vers la forêt voisine. Il alla quérir les seigneurs sur qui il avait voué une amitié et fit serment de revenir délivrer le royaume, ce qu’il allait faire une année plus tard.

Le vent soufflait sur les terres arides du royaume d’Helme, laissé aux mains des ténèbres et à la merci du mal. Le roi Célomas se tenait là, à quelques lieues de sa capitale, Helmeria, avec toute son armée suivie de ses plus précieux alliés. Des milliers d’Elfes allaient combattre ensemble, unis pour une même cause, contre les forces du mal. Les seigneurs étaient désemparés à la vue du royaume saccagé, tout brûlant à feu et à sang.

Frydon, qui allait guerroyer pour le royaume de son père le vit, le regard fixe, non sans émotion car là gisait les corps de leur famille. Le désir de la vengeance était bien visible. Le silence laissa place au son des cors qui résonnaient dans la capitale. La terre se mit à trembler comme ce fameux jour où le royaume était tombé. C’était désormais à leur tour de succomber. Les deux armées étaient face à face et sans discours, Célomas chargea suivit de ses alliés. Les chocs firent voler en éclats les boucliers, armures et armes mais tuèrent aussi d’innombrables créatures et d’Elfes.

Aucune pitié ne venait à la pensée de chacun, les têtes sautaient, les blessés furent piétinés, la rage gagnait les corps et les esprits. La victoire finale se profilait lorsque le seigneur d’Helme défia le roi des ténèbres. La haine remplissait le cœur de Célomas et la colère se ressentait dans ces coups. Ce n’est que par acte de lâcheté qu’il tomba. Une flèche perdue empoisonnée se planta dans l’omoplate du seigneur qui, dans son hurlement de douleur, vit le mal triomphé de lui d’un coup fatal en plein cœur. Frydon, témoin de la scène, se précipita sur le corps tombant de son père, ce dernier regardant pour la dernière fois son désormais unique et jeune héritier, sur qui l’avenir reposait.

Le jeune Elfe prit l’épée de son père et fit face à son adversaire. Les premiers coups furent donnés par la créature avec une telle force que Frydon perdit son bouclier, fendu en deux sous la puissance du démon. Alors que sa perte était imminente, une aveuglante lumière éclaira le champs de bataille, interrompant les combats. La dite lumière se concentra sur le jeune seigneur et sur son épée. Du corps de Célomas s’élevait la même lumière qui prit possession de Frydon. Ce dernier était dès lors pourvu d’une nouvelle armure plus épaisse et plus flamboyante, d’un bouclier plus grand encore que celui de son père et plus large, d’un heaume qui remplaçait son simple casque, son épée s’était allongée, affinée et une cape argentée recouvrait son dos faisant office de protection. D’un seul coup d’épée, il désarçonna son adversaire avant de lui planter lentement son arme en travers de la gorge. Ce fut la fin, le chef des ténèbres ayant rendu l’âme, ses guerriers perdirent la bataille, tous furent tués sans exception.

Le soleil réapparut sur les terres d’Helme, la belle nature reprenait place dans le royaume, le mal ayant disparu. Frydon enterra son père, sa mère et ses frères et jura de toujours servir Helme comme il jura de défendre le bien. Après avoir prêté serment, il se tourna vers son peuple et ses alliés et déclara :

« Le bien triomphe du mal, il faut le croire »

A ces mots, il fut acclamé et devin le seigneur Frydon du royaume d’Helme, serviteur du bien et de la paix.

Joyeux anniversaire!

Merci à toi Idraldir !!!

De rien mon cher Frydon, pour une fois j'ai été plus rapide.
Tu as fait ton voeux????

Haapy New...oups §Joyeux Anniversaire !!!

Faut faire un voeu à son anni ?

Oui Chindra ça arrive....
Mais il faut pas le dire à voix haute chuuuut.

Que rajouter de plus?
Profites bien de tes plus belles années (elles sont bien loin derrière moi!!!)

Rithran

Merci à tous, c'est super sympa !! Pour le voeux, ne vous inquiétez pas, il est déja tout trouvé mais chut !!!