Nires se présente devant les Cavaliers de l'Au-Delà...

Cavaliers de l'au-delà,
Je suis Nires, Seigneur du Royaume de Noitatidem et je viens me présenter à vous dans l'espoir que vous entendrez ma voix et celle des mes hommes... Nous avons le désir de faire parti de votre guilde afin de combattre la tyrannie, la veuve et l'orphelin, afin de rétablir un monde de Paix, d'Amour et de Liberté... Un monde d'Harmonie... Je n'ai que peu d'expérience, mon Royaume est jeune mais mes hommes et moi-même avons choisi le chemin de l'honneur et nous sommes désireux d'apporter le peu que nous avons pour votre noble cause... Soyez sur de notre dévouement et de notre fidélité, ils sont les garants de notre bravoure et ténacité...
Respectueusement...

J'ai essayé d'introduire l'histoire de mon peuple dans ce petit "carré" mais cela m'a été refusé, "la longueur de votre message dépasse la limite autorisée"... Je vais l'envoyé au Seigneur Rithran en souhaitant qu'il puisse vous la communiquer...

Et bien Nires,

Vos écrits doivent être bien longs pour dépasser la place qui nous est requise sur nos parchemins. Voila beauoup de travail futur pour nos scribes...

Ne vous inquiétez pas pour votre jeunesse comme vous dites. Cela n'a pour moi aucune conséquences ni problème tant que vous respectez nos règles (qui sont simples soit dit en passant^^)

J'attend donc cet écrit comme il me semble je l'ai déja dit quelque part... mais ou est ce que j'ais déja dit cela????

Wè, je me répete de trop moi....

Et Draen balança la chopine de Belginaine qu'il tenait en sa main....

Bon, étant donné que la taille maximale à été dépasée, j'ai du couper le récit en deux mais je n'ais rien modifié, prenez en compte que c'est un récit entier...

Chapitre un

Citation :

Nous avons des souvenirs impérissables, des moments de Joies immenses, de purs bonheurs, de Partages, d’Amour….
Et… Nous avons ces instants sans nom, tant la terreur, l’ignominie nous marque, tant nous les refusons, tant ils tentent d’envahir notre esprit et nous faire oublier, jour après jour , nuit après nuit, nos temps de bonheurs inassouvis…
Sommes-nous réveillés aussi souvent par nos rêves que par nos cauchemars ?

Tant de visions, tant d’horreurs viennent encore hanter nos nuits, moi et mes hommes, moi et mes frères…
Tant de haines contrent lesquelles nous luttons encore pour ne pas sombrer dans la folie….
Oh ! Ma Dame… Votre Lumière… Mon Cœur… Je pleurs aujourd’hui encore votre absence…


Norénia, Royaume Elfique dans les montagnes d’Edeniss… C’est l’été, il fait bon, la rosée du matin lentement s’évapore sous les rayons du soleil, un léger vent nous apporte toutes sortes de senteur…
Du haut de la tour ouest du château de Norénith, la Capitale, nous nous émerveillons, une fois encore, du spectacle que nous offre dame Nature…

Ilagam, ma douce, ma tendre, tu illumines mes jours, mes nuits, mes pensées… Qu’il est bon d’aimer et d’être aimé… Et notre fils, bientôt, naitra… Je suis comb….
- Grilg, vient vite dans la salle du conseil, ton père t’attend
C’est Ederneff, mon ami d’enfance, mon frère de sang, un grand et fière Elfe, puissant avec un cœur aussi vaste que le monde….
- Qu’y a-t-il de si important, Ederneff…
- Un émissaire du Royaume d’Anterneth vient d’arriver avec de terribles nouvelles, vite, vient…
Je me retourne vers Ilagam qui me fait signe de la tête qu’il n’y a pas de problèmes… et suis Ederneff vers la salle du conseil.

- Père que se passe-il que vous me fassiez quérir dans l’instant ?
- Voici Eletor, frère du Roi d’Anterneth, le Seigneur Elenaur, il a un message de la plus haute importance, mais je crois que vous vous connaissez déjà…

‘Nous avions passés une grande partie de notre jeunesse à nous entrainer au combat, ensembles, ils sont de valeureux cavaliers et d’excellents archers, protecteurs des Royaumes Elfiques de l’île.
Après une longue accolade, je lui demandais la raison de sa présence et quelle aide que nous pourrions lui apporter.

- Une terrible armée venue des terres oubliées du Nord composée d’Orques, de Démons, d’Eskannites et Oznarites parcoure l’île et détruit tout sur son passage, on aurait même découvert des traces d’Hommes… On ne sait pas combien ils sont, ni qui est leur chef, mais leur but est clair : détruire tout royaume qui s’oppose à eux…
- Comment se fait-il que nous ne soyons mis au courant que maintenant ?
- Nous ne comprenons pas, ils sont apparut subitement et disparaissent de la même manière… Nous venons d’apprendre que les Royaumes d’Espar et D’istirit ont été balayés et ce sans que personne ne puisse réagir…

- Père, nous devons partir au plus vite secourir Anterneth et comprendre ce qui se cache derrière tout cela, laisser moi rassembler notre armée immédiatement.
- Oui, mon fils, tu as raison, il n’y a pas de temps à perdre, rassemble nos troupes, nous partirons aujourd’hui même…
- Père vous ne pouvez pas, vous le savez… Vous ne pouvez quitter Norenia… L’équilibre, vous le savez…

« Mon père, le roi Grolg, et Ma mère, la Reine Eriolga, ne sont pas seulement les dirigeants de notre royaume, mais ils sont aussi et avant tout, les grand prêtre et grande prétresse de l’Ordre de l’Harmonie Céleste. Il contribue de par leurs pouvoirs à l’harmonie de la plupart des royaumes Elfiques, mais pour qu’ils aient leurs pleines capacités, ils ne peuvent se séparer… Nous sommes un royaume voué au culte de l’Ordre, nous sommes pacifiques et vivons principalement des richesses de Dame Nature… Ma Dame, la princesse Ilagam et moi-même sommes destinés à cette voie. Je précise toutefois, que comme tout les elfes, quelques soient leurs rangs ou leurs orignines, nous avons tous appris à nous battre et ce de tout temps… »

- Tu as raison mon fils, va, rassemble les troupes, vous n’avez pas de temps à perdre, nous vous donnerons toute l’aide nécessaire…

Les cors se mirent à retentir à travers tout le royaume, déjà les premiers arrivent… Notre armée sera bientôt en marche vers le Royaume d’Anterneth….

- Yeman, revient, Grilg, m’avertit Ederneff, j’ai un mauvais pressentiment…
- Bien, qu’il nous rejoignent immédiatement pour faire son rapport.

- Eh ! bien, Yeman, qu’est ce que tu as vu ? ton regard ne me dit rien de bon…
- Seigneur, je ne comprends pas, je connais le royaume d’Anterneth, je connais bien sa capitale Anterna, mais ce que je viens de voir ne ressemble en rien à ce qui était autrefois…
- Je ne comprends pas, vas-y explique-toi…
- Tout est noir, les pierres des murailles, des maisons, les portes, les arbres, comme si la vie avait quitté cette belle cité et que la mort si était installée… J’ai frappé à la grande porte d’entrée malgré ma terreur, mais personne n’a répondu, personne n’a ouvert… Alors je suis revenu…

- Qu’est ce que tout cela signifie, comment une cité peut changée ainsi en quelques jours, quelques heures ???

Je décidais donc contre l’avis de mes sages, de partir aux portes d’Anterna avec mon armée, afin de découvrir ce qui avait pu se passer et surtout savoir que faire ensuite….

La cité effectivement ne ressemblait en rien aux souvenirs que j’avais gardé d’elle, en fait comme l’avait si bien dit Yeman, la mort semblait avoir pris possession du lieu, un vent glacial cinglait le visage… et… pas un signe de vie…
Arrivés aux portes de la citée, après plusieurs appels sans réponses, nous décidâmes de les forcer. Il ne nous fut pas difficile de pénétrer dans la grande cour principale de la cité, mais nous n’y avons pas prêtés plus attention que cela… Pour tous, la cité semblait avoir été déserté, il n’y avait plus âme qui vive…
Par ‘prudence’, j’envoyais quelques unités à la recherche d’éventuels indices ou elfes encore présents mais rien, pas de signes de quoi que ce soit… Nous décidâmes de monter le camp dans la grande place qui accueillait sans problèmes les 4000 âmes de mon armée… Nous repartirions demain…

Chapitre deux

Citation :

Un cri retentit dans la nuit, nous surprenant tous, à peine les yeux ouverts nous comprenions mais trop tard qu’un piège se refermait sur nous, les feux de camps étaient tous éteints, une brume nous entourait, puis une flèche et puis deux… Abritez-vous, lança Ederneff dans un cri de fureur, déjà de nombreux corps jonchaient le sol, je ne sais pas combien, je ne sais pas comment ???

Je me retrouvais dans un recoin de la muraille est, Ederneff à mes côtés… Mais comment on t-ils fait pour entrer ? Comment nos sentinelles ont pu ainsi se laisser surprendre? Combien sont-ils ??? Toutes ces questions, sans réponses… Quand Ederneff me dit de regarder les flèches… Non… Ce n’est pas possible… Je ne peux croire…
Les flèches que l’on nous décochait depuis de début étaient celles du royaume Anterneth… A ceci près, que si elles avaient toujours leur emblêmes inscrit sur le corps, elles n’étaient plus couleur or et argent mais noires…

Comment avaient-ils pus en arriver là, qu’est ce qui avait bien put se passer dans cette cité si belle, ces elfes si fiers et puissants… L’heure n’était plus aux questions, il nous fallait réagir sans délais, mes camarades tombaient et nous n’avions encore opposé aucunes résistances… Je pus avec l’aide d’Ederneff, rejoindre mes capitaines pour leur expliquer la situation et leur donner leurs ordres…

« Nous sommes encerclés, si nous restons là, nous mourrons… Vous connaissez maintenant nos agresseurs, vous les avez connus pour la plupart, ils ont été nos amis, mais aujourd’hui nous ne pouvons plus rien faire pour eux ne serait-ce leur apporter une mort libératrice pour leurs âmes… Vous connaissez leurs techniques de combat, Ils sont d’excellents archers et notre seule réussite est le corps à corps… Que tous les archers valident se concentre sur la partie ouest de la place, ils doivent en tuer un maximum et à mon signal nous courrons tous vers l’entrée ouest afin de monter vers le tour de garde et faire ce que nous pourrons… N’oubliez pas, viser le cœur si vous le pouvez… Et pas de pitié, ils n’en auront pas pour nous… Que les Dieux vous protègent…. »

Tous regagnèrent leur place tant bien que mal, les ordres furent donnés et deux minutes plus tard, au signal, une première salve de flèches fondit sur l’aile ouest de la place, des corps tombèrent, des cris, puis la deuxième salve, encore des cris, encore des corps…. La troisième salve est envoyée quand je donne le signal. Dans un tonnerre de cris, d’hurlements, de flèches, tous mes frères, mes amis, se mirent à courir vers le porche de l’entrée ouest, protégés encore un peu par nos archers… Je fus étonné du nombre que nous étions encore lorsque nous nous engouffrions l’épée, la lance, le dard et tout ce qui pouvait servir d’arme dans le porche pour gravir les escaliers afin de monter sur le tour de garde, mais le temps pressait, il fallait tuer pour ne pas être tué, survivre était notre seul désir dans cet instant ou il est difficile de rester objectif….
La bataille dura beaucoup moins longtemps que je ne l’aurais pensé et nous comprimes soudain pourquoi nous rencontrions de moins en moins de résistance…. Nous avons retrouvé nombres de corps criblés de flèches portant l’emblème du royaume d’Anterneth, mais elles n’étaient pas entièrement noires, il subsistait sur les traits même de l’emblème la couleur or qu’elle avait toujours eut… Ainsi, tous n’avaient pas encore entièrement sombrés dans la déchéance et la haine… Malheureusement, tous étaient Morts…

Suivant la tradition, nous brulâmes les corps de ces malheureux, ainsi que ceux de nos compagnons, même si le nombre ne semble pas important, (207 âmes), qu’ils fussent 1 ou 1000 une perte reste importante à nos yeux…
Nous n’avons trouvés aucunes traces du Seigneur Elenaur… Etait-il présent, a-t-il échappé à cette « malédiction », personne ne savait…

Nous décidâmes de laisser la cité d’Anterna en son état, souhaitons que Dame nature reprenne ses droits sur ce royaume dévasté par tant d’horreurs…

Voilà deux jours, que nous chevauchons les plaines de Nivalis, nous sommes à une demi-journée encore de Norénia et depuis un peu plus d’une heure nous regardons tous un nuage noir, une fumée dense qui s’élève de notre royaume… J’ai envoyé des éclaireurs et fait accélérer le pas, mais tous tremblons et ressentons une angoisse que nous refusons… Je m’efforce de penser que s’il y avait eut le moindre danger nous l’aurions senti ou su… Parmi les quelques pouvoirs que je possède, j’ai ceux de la vision et de la télépathie, mais depuis que nous sommes partis pour Anterneth je n’ai pas réussi à les utiliser… Je pensais que les forces oeuvrants en ce royaume m’en empêchait mais, ici, au milieu de ces plaines ? Mon angoisse grandissait encore…

Revoilà les éclaireurs me criait Ederneff, qui a toujours eut une vue exceptionnelle… Nous ferions bien de nous presser Grilg… Je compris à son regard qu’il y avait véritablement un problème… Le visage déconfit des éclaireurs me confirma mes doutes…. « Tout, Seigneur Grilg,, tout est dévasté, Norénith est en feu…. Ils ont décapités nombres de nos pionniers, ils ont massacré….

ASSEZ !!! Hurlais-je, au triple galop… Je ne voulais rien savoir de plus, la colère emportait mon cœur et celui de mes braves… EN AVANT !!!! On ne s’arrêtera qu’une fois arrivé à Norénith…. L’armée ce disloquait peu à peu, chacun voulait savoir, chacun voulait comprendre, chacun voulait voir ce que tous refusions de croire… Le galop des chevaux, le cliquetis des armes, des cris, hurlements envahirent la plaine, nous fondions sur Norenia les larmes aux yeux, la bouche pâteuse… Qu’importe nos chevaux, qu’importe la soif, la peur avait envahit nos cœurs, plus rien n’avait d’importance….

Depuis la frontière du royaume jusqu’à Norénith en proie aux flammes, ce fut le silence absolu, nous marchions comme des « zombies » regardant les corps sans têtes de tous ces êtres que nous connaissions avec qui nous avions un jour ou l’autre passé un moment, un bon moment…. Tous sans exception furent décapités (pionniers, femmes, enfants)… Tous ne trouveront plus la Paix Eternelle…. Tous…

Je n’avais aucuns ordres à donner, chacun courrait après son espoir, chacun désireux de retrouver un être cher qui aurait échappé à ce massacre… Mais ce ne fut que cris, pleurs, hurlements que j’entendis autour de moi, ce n’était que désespoir et mort qui régnait aujourd’hui en Norénia… Je ne pouvais davantage penser à eux… Ilagam… ou es tu ? Je courais à travers les cours du palais, gravi les marches quatre à quatre, en criant ton nom…ILAGAM ou es-tu ??? Ilagaaaam ??? Encore trois portes et j’arrive dans nos appartements, encore deux portes… Une porte…. ILAAAGAMMM !!!!! NOOOON !!!

Je n’avais plus de forces, je ne voulais plus rien voir, plus rien entendre, je tombais, genoux à terre face au spectacle qui s’offrait à mes yeux et que je refusais de croire… Je restais ainsi, je ne sais combien de temps… Mes yeux fixaient la scène, Ma Dame, Ma Tendre jonchait sur le sol, une flèche plantée en plein cœur…. Haaa Mon Amour…. ….Mon fils… ….Notre enfant….
Je ne bougeais plus, je ne pensais plus, je n’existais plus, je…. Et puis viens cette lueur, enfin ce que l’on pense être une lueur mais qui devient feu… La Haine prend place à l’Amour, la colère à la joie et… au moment ou ces sentiments emplissent mon âme, Spleet, le petit chien de ma Tendre, qui s’était blottit contre le bras sans vie de sa maîtresse, fit un saut, heurtant la main de celle-ci qui s’ouvra laissant apparaître un pendentif en or… Je le fixais un instant, une vie…. Et les souvenirs revinrent, le Bonheur, l’Amour, la Joie… Je souris… Repensant alors au jour ou mutuelllement nous nous étions offert ces pendentifs que nous avions confectionné l’un pour l’autre, nous promettant de nous aimer à tout jamais, ce jour, demain, pour l’éternité…. Des larmes glissaient sur mes joues, l’Amour n’ était pas mort, non l’Amour n’était pas mort et moi non plus… Une nouvelle lumière pénétra mon Ame, que j’avais presque corrompue…. Non, la haine ne s’emparera pas de mon âme, non la colère ne guidera pas mon bras, je m’y refuse et tant que subsistera une once de vie à travers mon Ame, je serais le protecteur de l’Amour et de la Paix….

Je me relevais, m’appuyant sur mon épée que je laissais plantée dans la pierre du sol de la chambre, me retournais pour aller parler à mes compagnons, mes frères…. Ils étaient tous là, juste devant moi, je pouvais lire la colère et la haine dans la plupart des regards, mais je n’y pris garde et lançais à ceux qui voulait entendre :

« Mes Amis, mes Frères, Compagnons d’Armes, nous venons de subir la plus effroyable des humiliations, la plus contestable et abominable défaite de notre vie, nous avons perdus tous nos proches, les êtres que nous chérissions plus que tous, nos amis, nos frères, nos fils et cela sans combattre… Mais nous ne pouvons accepter que la Haine et la colère guident nos pas et nos mains, nous ne pouvons les laisser prendre le dessus car à coups sur nous rejoindrions ces mêmes forces qui ont essayé de nous détruire… Je ne connais pas ces forces maléfiques qui ont su se jouer de toutes nos défenses, je ne connais pas leurs puissances mais je peux vous promettre que je ferais tout pour les arrêter et ce jusqu’à mon dernier souffle…. Je ne vous empêcherais pas de mener votre propre vie, il ne tient qu’a vous de choisir votre existence : Vivre dans l’Honneur ou périr dans la terreur… Je suis guidé par l’Amour, l’Amour de ma Dame, mon Fils, de mes Parents et celui que je vous porte...
Alors voulez-vous me suivre….
Les regardants tous, croisant nos regards, je criais de toute mes forces en acceptant d’emblée les conséquences de mon acte : VENGEANCE, VENGEANCE…
Alors qu’ils allaient tous reprendre mes mots, un éclair jailli d’on ne sait où et vain foudroyé mon épée, elle étincela un instant, illuminant toute la pièce puis la lumière diminua lentement, laissant paraître les visages stupéfait de mes compagnons… Ils me regardèrent et comprirent mon geste et dans un ultime sursaut de vie crièrent en un seul cri : VENGEANCE, VENGEANCE… Du ciel, on pu observer des milliers d’éclairs venant s’écraser dans un immense fracas tout autour de la cité… Nous venions de perdre notre condition d’Elfe et devenions mortels tel des hommes car dans l’harmonie des espèces un elfe ne peut réclamer ni vengeance ni la mort sauf en tant de guerre déterminée par cette harmonie… En restant des Elfes nous étions voués à une certaine conduite ne permettant pas l’erreur et la destruction de la vie quelle qu’elle soit… Nous perdons notre immortalité, mais nous gardons notre intégrité, nos sentiments et… un certain droit à l’erreur…

Ederneff avait bien compris mon geste, mais pour être sur que tous nos camarades, eux aussi l’ai bien accepté et compris lança de sa voix puissante : Vivre dans l’Honneur, non dans la terreur. Ce que reprirent en cœur tous les hommes de ce royaume…

J’avais une consolation malgré tout… Egoïstement, je pensais à tous mes proches qui pourraient rejoindre la cité du monde des Ames Bénis… Car un elfe que l’on décapite ne perd pas seulement l’immortalité mais aussi son âme, alors qu’un Elfe que l’on tue de toute autre façon, perd son enveloppe charnelle mais son âme va rejoindre Le Monde des Ames Bénis…

Mes proches ont été tués par Eletor, qui avait demandé à rester pour prier avec les nôtres qui restaient aux royaume, personne ne s’était aperçu que son âme était sous l’emprise du mal, mais il dut lui rester un peu de lucidité pour ne pas les décapités comme les autres…. Ce sont ses flèches qui l’ont trahi, car étant un membre de la famille royal il avait en plus l’emblème du royaume sa marque personnelle…

« Je te traquerais Eletor, je te traquerais toute ma vie s’il le faut et prie que le jour ou je te retrouve moi aussi j’ai encore assez de lucidité pour ne pas tuer ton âme »

Nous avons quitté le royaume de Norénia dans l’état ou nous l’avions retrouvée… Laissant derrière nous mort, destructions, ruines, déchéances et incompréhension pour tant d’âmes perdues… Que le voyageur s’y attarde un instant et se demande si la Vie s’arrête à cela ou si dans tant de noirceur réside encore un peu d’espoir… Si tu aperçois le lys blanc qui grandit au sein de la « cour du milieu », alors tu sauras…

Nous avons trouvé une nouvelle terre, beaucoup plus au sud, riche de forêts, de sources, de terres fertiles, nobles… Nous l’avons appelée Noitatidem… Nous avons tous pris le nom que nous voulions et depuis nous guerroyions, nous affrontons d’autres royaumes avec l’honneur et l’espoir qui nous qualifie afin de nous perfectionner et d’être prêt pour l’ultime bataille contre le Mal…
Hardis, compagnons, Vivre dans l’honneur, non dans la terreur… Une nouvelle bataille commençait…