La Quête des Cavaliers

Les oreilles de Chindra avaient-elles bien entendues ? Qu'avait dit son bien-aimé ? Draen était partit affronter ces monstres seuls et Rithran l'avait suivi. Ils n'en faisaient qu'à leur tête ces deux-là. Mais face à leur courage, Chindra ne pouvait que saluer leur grande détermination et leur bravoure. Oh oui, ils étaient vaillants et téméraires, la jeune femme espérait alors qu'ils reviennent sain et sauf.

Oznar, protège-les ! Qu'ils nous reviennent le plus rapidement possible...pria la guerrière en levant les yeux vers le ciel.

La princesse suivit tristement le reste de la troupe, elle devait garder la tête haute et mettre ses émotions de côté. Le temps était compté, ils devaient se hâter d'atteindre le Mont Throrfidith.
Ceran avançait en tête du groupe, suivi de son bras droit Katon, vint ensuite Sully, Radd et en queue de peloton Chindra. La jeune femme guettait les horizons, elle avait l'impression que la forêt était de plus en plus touffue : les arbres étaient encore plus hauts, les fougères proliféraient, le sol était jonché de feuilles mortes, de tronc en tout genre et de substances organiques difficilement identifiables. Chindra avait le sentiment de se trouver face à un paysage chaotique, le vert des feuilles donnait un semblant de vie à la forêt, cependant cela ne suffisait pas. Elle sentait le sang, la haine, la cruauté et la mort...des combats sanglants et mortels avaient eu lieu face aux regards impuissants des arbres et espèces de la forêt. Andranomena avait été un lieu tranquille où chaque créature avait vécu en harmonie. A une époque, on pouvait y entendre le chant des oiseaux, la douceur du vent caressée le visage de chacun, les feuilles tournoyaient comme des êtres libres…où était passé ce temps ?

Mademoiselle, Mademoiselle ! Interpella Radd faisant sortir la princesse de ses pensées. Elle, qui pensait à la guerre alors qu’elle avait une mission à terminer : retrouver la plante qui soignera l’œil du nain borgne…

J’espère que Draen reviendra sain et sauf car cette mission ne servirait plus à rien sinon ! S’indigna Chindra encore et toujours râleuse.

Mademoiselle, que vous arrive-t-il ? Vous n’êtes pas avec nous…je vous vois rêvasser !

Ce n’est rien Radd, un peu de fatigue…N’ayant pas pu dormir cette nuit, je me sens de plus en plus lourde…

Vous auriez du vous forcer à dormir, regardez-vous, vous res…

Tatataaaa, pas un mot, je reste Chindra la belle !

Face à cette parole, le général en chef lança un sourire moqueur à la jeune femme, qui lui répondit par une tape sur le crâne. Bien que Chindra était sa supérieure, Radd savait la respecter, ses taquineries, ses remarques…étaient une marque d’affection à l’égard de la princesse. Lui, qui avait vu grandir la jeune femme, il la voyait comme une petite sœur et Chindra avait le même comportement à son égard, Radd était une sorte de grand frère.

Après plusieurs heures de progression, Ceran s’arrêta près d’une rivière afin de rafraîchir les montures. La guerrière descendit de son cheval et s’affala sur le sol, morte de fatigue. Chacun vaqua à ses occupations, Ceran observa les alentours à la recherche de présence hostile, Katon s’occupa des chevaux, Sully partit chercher des herbes pour ces élixirs, Radd nettoya ses armes, quant à Chindra, elle s’endormit. A peine eut-elle le temps de fermer ses paupières que son bien-aimé vint la réveiller, un hurlement avait alerté tout le groupe.
Katon, Radd et Sully restèrent près des montures et les deux amants partirent voir la source du bruit. Ils marchèrent prudemment, armes en mains, à l’affût de tout son. Après quelques minutes de marche, ils arrivèrent près d’un grand arbre, à la canopée épaisse et imposante. Le couple leva la tête et vit un petit bonhomme poilu suspendu par les pieds, se balançant de haut en bas puis de gauche à droite comme s’il était accroché à un élastique. Il bondissait et bondissait tel un enfant jouant au yoyo. Ceran, face à la détresse de la petite bête, grimpa dans l’arbre et d’un coup de sabre, découpa la corde. Lorsque Chindra comprit les intentions de son époux, elle se positionna sous la créature pour le rattraper à sa chute, ce dernier tombait comme un piquet dans les airs alors que la jeune femme bougea tantôt à gauche, tantôt à droite pour savoir où elle allait atterrir la bête poilue.

BAF !

Les fesses de la boule de poil s’étaient littéralement écrasées sur la guerrière, celui-ci était petit mais son poids ne correspondait certainement pas à sa petitesse.

Ohlala, mais qu’est-ce qu’il est lourd ? On aurait du inverser les rôles, Ceran ! Avec ma force de chèvre, je ne pouvais pas le rattraper…

La créature se releva et observa timidement ces deux sauveurs. Il s’approcha de l’Elfe et le toucha du doigt…au toucher, la petite bête recula en lançant un «whooooo ». Puis, il se retourna vers la jeune princesse et lui sauta dans les bras. Ce dernier se colla allègrement à sa poitrine et lâcha un sourire de satisfaction. La guerrière prit la bestiole par les poils et le lança au sol.

Ca va pas, fripon ? Pour qui te prends-tu ?

Hmmm toc hmmm toc!

Hmm toc!!! Hmmm toc ? Mais qu’est ce que tu racontes ?

Hmmm toc, hmmm toc !

Chindra réfléchit un instant pour trouver un moyen de répondre au petit être…

Toi, comprendre moi ? Moi non non comprendre toi non ! Toi parler toi, pas moi comme toi ? Hein ? fit la jeune femme agrémentant ces paroles à des signes de la main.

Pour seule réponse, le bonhomme fit un « hmmm toc ».

Bien, bien, tu joues avec moi là !

Hmmm toc !!!

Ok, ok, tu joues avec mes nerfs maintenant…ah oui !!! Tu la vois celle-là !!

A la vue de l’épée de la guerrière, la boule de poil courut se réfugier derrière Ceran, mort de peur…

Le nain regarda Aznar, son compagnon de cellule. Tout deux étaient les dirigeant de la sortie en force qu’allaient accomplir les enfermés. Draen sortirais par la droite et libérerais toute les cellule sur sa route. Quand à lui, Aznar prendrait a gauche.
Personne ne connaissait la suite, l’on ne voyait même pas le bout du couloir plongé dans l’obscurité. Par ou devaient-ils sortir ? Ou le couloir gauche et droit débouchaient ?

L’on s’était mis d’accord… on n’avancerais en vitesse, et tampis pour les retardataires.
Les nains ne pouvaient pas se permettre de flâner ne savant pas ou ils allaient ni quelle force leurs seraient opposés.

La grille ouverte les deux nains se séparer après s’être préalablement souhaité bonne chance.

Une grille tourna sur ses gonds, une deuxième, une troisième…
Bientôt toutes les grilles furent ouvertes et les nains dehors se construisaient des armes, démontant des morceaux de bois, des tiges d’acier et même parfois trouvant dans une placard ou un recoin des armes entassées.

La troupe se lança au complet après que Draen et sa compagnie ai rattraper Aznar après qu’il découvre que son couloirs après deux angles se terminait su un mur.

Les nains ne formaient pas une compagnie comme espérer mais une armée… Le nombre de cages découvertes avait été plus nombreuses que prévus.
La troupe s’avançait poussant les portes et ne faisant aucun bruit.

Soudain, une porte plus grande que les autres se mirent en leur chemin. Tous heureux de croire en une sortie sans perte des leurs et d’enfin retrouver le soleil, la troupe ne réfléchit même pas. Draen, Aznar et d’autres dirigeant hurlaient qu’il ne fallait pas l’ouvrir sans avoir pris le soin de l’inspecter que trop tard…

Ils s’arrêtèrent pris de peur… Les nains se retrouvaient face à une assemblée de gobelins qui écoutaient leur chef expliquant une quelque stratégies maléfique.

Les deux camps restèrent ainsi de large secondes, réfléchissant sur leur force. Apres analyse les nains se lancèrent en premiers. Que de plus motivant que de posséder des armes alors que des petits monstres faibles se trouvaient à main nue ?

Plus tard.

Nous y voilâmes chers compagnons.

Draen regarda d’un regard rapide le reste de la troupe… la victoire fut serrée. L’on ne comptait plus qu’une cinquantaine de nain parmis mes rangs.

Je le sais, nous ne sommes plus qu’un dixième de notre force de départ mais nous avons vaincu. Et la est la joie que de savoir que d’autre ce sont battus pour notre liberté.
Amis nains… et toi, mon cher Aznar grâce à nous tous nous sommes dehors. Je ne sais comment me racheter de la dette que j’ai envers vous. Je me rend au mont Throrfidith rejoindre mes amis des Cavaliers de l’Au Delà. Je ne vous en prierais pas mais si certain veulent m’accompagnez, vous pouvez. Sachez seulement que j’offrirais à ceux qui me suivront une fête de trois jours en mon royaume en l’honneur de notre victoire et de nos mort.

Le borgne leva son unique œil sur la bute et il fut surpris d’apercevoir un cavalier montant un cheval blanc…

Ceran, toujours surpris de faire cette rencontre inopinée, scruta de plus près la boule de poil lorsque celle-ci se cacha derrière lui. Il attrapa l'animal et le souleva en le prenant par dessous les bras afin de le portée à hauteur de ces yeux...

hummm toc !!

Tu as un langage bien étrange petit être. Comprends-tu ne serait-ce qu'un mot de notre langue?...

hummm toc !!

D'accord...Bon, puisque c'est comme ça, nous allons te laisser. Je ne sais pas pourquoi je te parles puisque tu ne comprends rien mais tant pis...Viens chérie, retournons au camp.

Rentrant au campement, Ceran s'aperçu qu'il avait oublié une petite chose... Montrant à l'aide de son épée, les seins de sa bien-aimée, il déclara :

Ah oui, petite précision, ceci est à moi...

Alors que les amoureux marchaient d'un pas rapide en direction de leurs amis, ils sentirent la boule de poils les suivrent gràce à un bruit désagréable qu'il faisait à chaque pas... *himm fizzz*
Arrivé au lac, la stupéfaction s'empara de l'Humaine et de l'Elfe. Leurs amis avaient disparus laissant pour toutes traces une sacoche vide sur le sol. Ceran ne comprenait pas. Aucune trace de lutte n'était apparente. Chindra tomba à genoux, cause de la fatigue et du chagrin que provoquait la dislocution de la compagnie. Après Merim et Goddry, Draen et Rithran, ce fut au tour de Radd, Katon et Sully...
Le couple se retrouvait seul avec pour compagnon une boule de poil inutile. C'est alors que celle-ci se manifesta en tirant sur le pantalon de l'Elfe...

Hummm toc !! hummm hummm toc toc !!

Il tira de plus en plus fort d'une main tout en montrant une direction de l'autre. Ceran, ne sachant par où commencer les recherches décida de suivre le petit animal. l'Elfe releva sa tendre moitié, lui prit la main et suivit leur nouvel ami...

Viens mon amour, il connait sans doute mieux la forêt que nous...

Après quelques heures de marche épuisante pour les trois personnages, la boule de poil s'arrêta devant un énorme chêne.

Mais que fais-tu? demanda Ceran.

Le petit être ne répondit pas. Il semblait chercher quelque chose à sa façon de tourner autour de l'arbre. Soudain, il bondit de joie et s'empressa de tirer sur une liane accrochée à une branche. A la surprise général, une dizaine d'autre petit bonhomme poilus jaillirent du sol, caché sous des amas de feuillles, armées de bout de bois pointus qu'il dirigeait vers le couple. Les deux Cavaliers, dans un élan irréfléchis, epoignèrent leurs épées et dégainèrent si rapidement que chaque petite boule laissa tomber sa lance et alla se caché derrière le gros chêne...
Amusé par la scène, Chindra et Ceran rengainèrent leurs épées et sourire devant ce spectacle...

Mais Toky, que fais-tu ?... s'exclama Ceran.

Toky ?? demanda Chindra étonnée ...

Baaahhh, pourquoi pas ?! répondit Ceran en regardant sa bien-aimée avec un grand sourire confus...

Toky, surpris de voir le couple discuter recommença à tirer sur le pantalon de l'Elfe. Après avoir capter son atention, il se dirigea vers un tas de feuille morte qu'il tira tel un drap, laissant apparaître un trou. Il regarda le couple et sauta dedans suivit de tous ces compèrent. Chindra et Ceran s'avancèrent vers du l'orifice afin de scruter de plus près la profondeur et entre-apercevoir sa destination.
Aventuriers dans l'âme, les Cavaliers sautèrent l'un après l'autre. La chute fut longue. Un toboggan interminable. Chindra criait au fure et à mesure que sa vitesse augmentait pour enfin être lachés dans le vide et atterir sur une mousse géante. Abasourdis par la chute, l'Humaine et l'Elfe s'assirent et contemplèrent un fabuleux spectacle...

Toki avait emmené Chindra et Ceran dans un lieu somptueux. Leur repère ? Un repère d’une beauté inégalable. Ils suivirent les petites boules de poil et s’écarquillèrent devant le paysage qui s’offrait à eux. Chindra ne pensait pas que de si petites bestioles pouvaient créer de telles constructions. Ils s’avancèrent tous au centre d’un lieu qui semblait être une Place Publique. En son centre se trouvait une fontaine en marbre d’où l’eau sortait d’une statue aussi belle que les nymphes grecques, et éclairé par une lumière extérieure. Quand on levait les yeux, on pouvait constater que le repère de ces bêtes était une immense tour creusé dans une roche de calcaire. Cette tour creusée comportait des habitations diverses, disposées de façon circulaire et qui suivait donc la forme arrondie du repère. Chaque habitation de part et d’autres de la tour était reliée par des ponts en bois habilement construits. Grâce à un orifice au centre de la tour, la lumière du jour pouvait éclairer le lieu. La pierre d’une blancheur profonde brillait comme un bijou…Tout de lumière, tout de blanc, ce lieu dégageait le calme, la sérénité et le bien-être. Un monde différent s’offrait à l’Elfe et l’Humaine, une quiétude les envahit soudain…La guerre semblait révolue en ce lieu, la communauté des bestioles poilues vivait en paix, dans un lieu débordant de fraîcheur et de tranquillité. Que demander de plus ?
Toki prit le bras de Chindra et l’emmena sur la Place Publique.

Que veux-tu petit-être ?

Hmm toc hmm toc, fit ce dernier en montrant du doigt une habitation.

C’était un palais, qui se trouvait face à la Place Centrale. Une porte en bois lourde et soigneusement décorée de fines dorures d’or empêchaient l’accès au lieu. Une des bestioles s’avança face à cette porte et frappa trois fois le sol de son bâton. Au troisième coup, la porte s’ouvrit et laissa passer une multitude de boules de poils…Elles avancèrent vers les deux protagonistes tels des enfants recevant un jouet. Un cercle fut formé autour des deux amoureux, chaque bestiole les observa avec attention et curiosité…Un bruit de tambour retentit et la troupe s’écarta laissant passer une autre boule de poil beaucoup plus imposante que les autres boules de poil. Il semblait vieux et sage et était accompagné d’une autre bestiole aussi vieille que lui. Deux papys faisaient face aux guerriers et sourient à leurs invités…

Pourquoi ils sourient comme ca ? Questionna Chindra étonnée. La princesse se baissa à la hauteur des deux papys, et les examina de plus près…
Hmmmm …oui oui hmmmmm …

Alors qu’elle s’apprêtait à toucher l’un deux, des lances la menacèrent et stoppa son action. Toki s’approcha de la jeune femme et lui fait comprendre que son geste n’était pas la bonne solution.

Encore des règles à la noix ! En quoi cela gênerait de toucher un de ses papys… ?

Chindra ! Sermonna son fiancé amusé par la scène de sa femme menacé par ses petits bêtes.

Leur attention fut rapidement captée par une voix très familière…

Mademoiselle, vous ne changerez jamais !

Chindra au son de ces quelques mots comprit que son général en chef était bien en vie. Comment ne pas le reconnaître ? Sa voix autoritaire, à moitié taquin et dure…combien de fois avait-elle entendu ce son ? Depuis son enfance, elle l’entendait l’enguirlander sans cesse et cela continuait toujours…Ahh si Radd n’était pas là, que ferait-elle ? Il était comme la petite voix qui lui interdisait de faire certaine chose...cette petite conscience qui était toujours derrière elle tel un ange gardien. La princesse avait eu peur de les perdre…Merim, Goddry et tous les autres…et comment allaient Draen et Rithran ? Si elle avait encore perdu ses compagnons, elle ne l’aurait pas supporté et avoir entendue cette phrase l’avait tant rassurée. La guerrière se releva en vitesse et ses yeux ne puent contenir les larmes qui y sortaient. Elle sourit heureuse de retrouver ses compagnons. Elle courut vers ses derniers en bousculant les deux papys qui tombèrent lourdement comme des masses. Alors qu’elle allait sauter dans les bras de Radd, celui-ci l’arrêta d’une main ferme, la prit par les épaules et montra à la jeune femme les deux papys, les jambes brassant de l’air, qui avaient des difficultés à se relever. Ils étaient trop ronds et ne faisaient que rouler sur le sol.

Rooo, Radd, tu ne vas pas....

Si si !

Mais…j’étais heureuse de te voir et toi...rooo, ce sont vraiment des boules de poils, ronchonna la jeune femme.
Cette dernière aida les deux papys à se relever avant d’être pour une énième fois, menacée par toutes les bestioles. Katon, Radd et Sully s’approchèrent de leurs compagnons. Ceran fut heureux de tous les revoir sain et sauf mais se questionna sur leur venue en ce lieu. Katon qui comprit les pensées de son maître, répondit de suite à ces interrogations :

Sir, nous avons suivi ces bêtes lorsqu’ils nous ont attaqués. Ce sont des Ewoki selon Radd, Ils sont pacifiques et nous veulent aucun mal…

Aucun mal ? Interromput l’humaine, ils n’arrêtent pas de me pointer avec leurs armes…

C’est pour votre curiosité et votre étourderie…rengaina le général. Mais je suis aussi content de vous revoir, Mademoiselle. Je me faisais tout de même du souci, mais vous sachant en sécurité avec le Sieur Ceran, mon inquiétude a vite été dissipée…

Je peux me défendre seule, tu le sais bien…

Oui oui, avec vos cernes sous les yeux ? La fatigue vous ronge tant que c’est à peine si vous pouvez tenir vos épées…

Baaa euhh pfiouuu…

La jeune princesse bougonne, partit près de son fiancé trouvé du réconfort. Ce dernier lui tendit un sourire et s’apprêtait à la prendre dans ses bras quand il entendit un bruit affreusement horrible, qui lui fit s’écarter de sa bien-aimée. Ce son ressemblait au cri désespéré d’un homme…Il était puissant et grognon. Chindra regardait autour d’elle, mine de rien, quand Ceran se mit à rire aux éclats. Les mains sur les hanches, prête à sermonner son fiancée, quand le même bruit résonna dans l’atmosphère. A l’entente de ce tapage, les Ewoki reculèrent de peur…

Hmm toc hmmm toc !! Réagit Toki en montrant du doigt l’estomac de la guerrière.

Ben oui, j’ai faim…répondit timidement celle-ci, gênée, essayant par tous les moyens de se cacher.

Un estomac sur pattes ! Rigola le général.

Oh oh, cela va faire plusieurs lunes que je n’ai pas mangé…

Oui oui, quelques heures plutôt !

Radd, ca suffit ! C’est ta maîtresse qui te parle…gronda-t-elle autoritaire mais ce semblant d’autorité fut vite dissipé par le bruit incessant de son estomac qui criait inlassablement famine.

Toki et les deux papys Ewoki s’approchèrent de Chindra et la prirent par la main pour l’amener dans ce qu’il semblait être une auberge. Les autres compagnons suivirent la petite troupe et s’installèrent à une table. La jeune femme sentit la bonne odeur du repas. Un ventre vide était inefficace…le ventre vide de Chindra était inefficace. Toki invita la guerrière à s’asseoir et les deux papys se mirent à ses côtés. Un des deux tapa des mains et plusieurs Ewokis apportèrent des plats chauds, appétissants…tous étaient sous cloches…un plat fut posé, puis deux puis trois…puis pleins de plats…L’estomac de la jeune femme se faisait de plus en plus pressant à chaque met posé.

Hm toc hmm toc, fit Toki la main sur la cloche des plats, en regardant ses invités

L’humaine acquiesça d’un hochement de tête, excitée par le goût des aliments qui allaient enfin remplir son ventre.

Oui oui oui, enlève la cloche, enlèves !!! Insista-t-elle.

Aussitôt dit, aussitôt fait, la boule de poil s’exécuta. Les yeux écarquillés, la fumée du plat remontait au nez de la guerrière, elle s’apprêta à se jeter dessus, quand son élan fut rapidement arrêté. Qu’est ce que leurs offrait les Ewokis ? Quelle chose se trouvait donc dans cette assiette ? Une chose qui finalement était très bien sous sa cloche…Quelle substance étrange allaient-ils devoir manger ? Chindra inspecta l’assiette et tâta du doigt afin d’identifier ce qu’elle allait manger…La substance était flasque, verte et quand on appuyait dessus, elle rebondissait comme si elle était vivante. Une grimace se dessina sur le visage de la jeune femme, son estomac s’était soudainement calmé.

C’est une blague Toki, tu ne veux pas qu’on mange ce truc tout vert ?

Hihihi…ria Toki moqueur.

Ce dernier enleva toutes les cloches des plats et l’image qui apparue devant Chindra la fit sourire. Des mets de gigot d’agneau, de poulet rôti…que des choses mangeables. La jeune femme allait pour la énième fois sauter sur le repas quand une voix inconnue attira son attention. Une voix de vieux papy, usé, sage et sûre de lui…

Un fantôme ? Questionna la guerrière, le visage pâle.

Une tape de l’Elfe la fit revenir sur terre. Il lui montra l’un des deux vieux Ewokis…l’un d’eux parlait leur langue. Alors depuis le départ, il comprenait ce qu’il disait, il s’était bien moqué d’eux.

Je suis désolé de ne pas être intervenu avant mais vous êtes une espèce très amusante surtout vous Madame. Je suis Baroun, le druide du village, j’ai appris dans les livres votre langage mais c’est la première fois que j’en rencontre. Quand je vous ai aperçu dans la forêt, je n’ai pas pu résister à vous voir de plus près. Nous vous avons un peu menacé pour venir mais j’en suis désolé, je ne savais pas par quels moyens, je pouvais vous rencontrer…se tourna désolée Baroun vers Radd, Katon et Sully qui répondirent par un « non » de la tête. Je vous remercie aussi d’avoir sauvé celui que vous appelé Toki, il a été pris dans un piège quand nous voulions vous attaquer...il est quelque peu maladroit et moqueur mais reste très fidèle à ceux qu’il aime…Et à mes côtés, c’est notre bon Roi Tritus, je serai votre interprète si vous voulez communiquer avec nous…Mangez donc à votre guise !

Enfin, ils allaient pouvoir engloutir leur repas. Chindra ne tenait plus, impatiente, elle prit une cuisse du poulet. Elle humait l’odeur, le grillé de la peau, le jus de la viande lui ouvrit encore plus l’appétit. Elle ouvrit la bouche, prête à croquer la chair du poulet quand un tambour retentit.

Oh non, ils arrivent ! S’apeura Baroun.

Toki et tous les autres Ewoki se cachèrent derrière leurs invités alors que Ceran, Katon et Radd se levèrent armes en main, comme s’ils avaient ressenti un danger. Chindra posa de force sa cuisse sans l’avoir encore goûtée et attendit la suite des évènements, elle n’avait pas la force de prendre ses épées, trop lasse, trop fatiguée par tous ces rebondissements.

La porte de l’auberge fut fracassée d’un coup de pied, des bêtes munies d’ailes, à l’air hargneux, s’avancèrent vers la table et se postèrent devant Tritus. Ils commencèrent à parler une langue totalement inconnue aux oreilles des Cavaliers. Baroun caché derrière Ceran leurs fit une traduction de cet échange…

Nous sommes venus pour récupérer notre due : 98 pour cent de vos ressources seront récupérés au nom de notre Empereur et si vous contestez, vous savez ce qui vous attend ?

L’une des bestioles volantes qui semblait être leur chef, se pencha vers le roi, le menaçant d’une arme, faisant approuver à Tritus leur dur sort. La chef ailé se dirigea vers Chindra, lui prit sa cuisse de poulet et croqua voracement dedans avant de lui redonner pour seul repas, l’ossature de ce qui devait être son début de repas. L’insecte repartit vers l’extérieur mais la jeune guerrière, consternée par ce qu’il venait de se produire, s’indigna. Elle qui, était à bout de force, avait repris toute son énergie après cet affront. Cette bestiole lui avait pris un bout de son repas, elle qui mourrait de faim, qui attendait depuis des heures de remplir son ventre vide…vide…oui vide !!! La guerrière se releva, épées en main, enragée, prête à tuer son voleur de poulet.

Hey toi, tête de moustique !! Viens-la que je te splash et rends-moi mon…

Alors qu’elle allait continuer sa phrase, Radd lui mit la main sur la bouche.

Mademoiselle, taisez-vous, ne créons pas de problèmes !

Pas de problèmes, pas de problème mais il m’a pris mon poulet…s’indigna l’Humaine en faisant une moue d’enfant déçu.

La bête volante revint vers la princesse, écarta Radd de son passage et observa la jeune femme de la tête au pied.

Qu’est ce qu’il y a ? Tu n’as…

Chindra s’arrêta nette au coup qui fut donné. Un tel geste avec autant de cruauté et sans explication…Ils agissaient, blessaient, tuaient par pur plaisir. La douleur, le sang animaient le lieu. L’auberge n’était plus un lieu paisible, il était devenu en l’espace de quelques secondes un lieu de sang et de souffrance. La bête volante partit avec un rictus de satisfaction, tous savaient que réagir à cette attaque ne ferait qu’empirer les choses. Ils laissèrent partir leur nouvel ennemi et s’occupèrent de la victime, écroulée sur le sol, agonisant comme si elle attendait la mort.

Oh mon dieu, Toki pourquoi as-tu fais cela ? J’aurai pu esquiver son coup…j’aurai pu…fit Chindra à la fois triste et en colère.

Hmm …toc…hmmm toc…

Il a voulu vous protéger, je vous l’ai dit il reste fidèle à ces amis et Toki ne supporte pas de les voir souffrir…

Et moi, je n’aime pas voir souffrir les miens…renchérit la jeune femme, en prenant la main de la boule de poil…

Sammaël, accompagné de Kratos et Baël, ses amis d’enfance et lieutenants d’armées étaient dans une clairière, apparemment ils attendaient quelque chose. Kratos prit la parole.

Sammaël, tu sais bien que c’est un piège ? Tu veux notre mort

Un sourire s’esquissa du visage de Sammaël

Je sais parfaitement que cette réunion auquel ces félons m’ont invité est un piège, mais on n’a pas le choix. Cela va nous permettre d’éliminer nos ennemis et de régler cette affaire qui dure depuis bien trop longtemps...

Je te signale qu’on est QUE trois … eux seront certainement beaucoup plus…

Et alors, ces fourbes ne sont que des paltoquets qui ne savent par tenir une arme. Pour ma part, j’ai mené maintes fois les armées d’Achéron au combat et j’ai combattu au coté de mes hommes, au plus et fort et au plus prés de la haine et de l’horreur que peuvent dégager de telle tuerie. Et que dire de vous, on ne fait pas plus fine lame et meilleur archer de tout le pays. Alors croyez moi, ce n’est pas quelques assassins, commanditer par ces félons, qui me font peur.

Humm !! Tu as sans doute raison…

Les voilà qui arrivent…signala Baël

Parfait !! Laissons les venir. Restez sur vos gardes et attendez que j’agisse pour attaquer.

Quatre puissants destriers sortirent de la forêt et s’approchèrent de Sammaël et ses compagnons. Puis les cavaliers mirent pied à terres et commencèrent à discuter.

On avait dit seul Sammaël, que font ces deux hommes avec toi.

Vous ne me croyez tout de même pas assez stupide pour venir seul et dans un lieu à découvert

Alors Sammaël as-tu réfléchi à notre proposition ?

Quelle proposition ?

Les chefs de la rébellion m’on proposé de leur rendre les rênes de l’Achéron pour qu’il remette en place le pouvoir qu’avait instauré mon père autrefois, Un pouvoir tyrannique qui laissait son peuple crevait de faim pour pouvoir remplir les bourses et les panses de c’est porcs couronnés, c'est-à-dire mon père et vous…. Pour moi il me propose l’exil…

Et qu’as-tu décidé ? J’espère que tu as eu la sagesse de bien considérer notre offre, si tu la refuses tu cours à ta perte

Je n’en doute point, je vais donc vous donner ma réponse…

Et d’un geste vif le non mort tira une dague qu’il planta dans la tête pourrie de son interlocuteur. Les trois autres rebelles tirèrent leur épées et l’un deux cria :

A l’attaque, venez nous….

Le perfide n’eut pas le temps de finir sa phrase que la hache de Kratos lui décrocha la tête dans une fontaine de sang putréfié. Sammaël sortit alors son épée et trancha en deux l’un des deux chef restant qui s’apprêtait à frapper Kratos.
Cinq assassins apparurent de la forêt et Baël s’écria :

Je m’en occupe…

Baël s’écarta de la mêlée et sortit son arc et ses flèches… Pendant ce temps là le dernier chef avait été mit à terre par Sammaël. Il agonisait, un bras tranché. Sammaël s’approcha de lui et lui posa sa lame sous la gorge et dit :

Où est votre poste de commandement ? Où est Bélial ?

Je ne te dirais rien, sale bâtard, meuuurt….

Et dans un dernier sursaut de rage le manchot essaya de porter un coup à Sammaël qui réagi en lui enfonçant son épée dans le gosier, des gerbes de sang recouvrirent l’ensemble de l’épée. A peine cette action terminée qu’on entendit Baël réclamait de l’aide. En effet, ce dernier venait de tuer trois assassins grâce à son adresse à l’arc mais il était maintenant en mauvaise posture. Kratos qui accourait déjà vers Baël avant que celui-ci ne réclame de l’aide lança sa hache dans les airs et cette dernière alla se planter dans le torse du guerrier qui tomba dans un fracas métallique. Le dernier assassin s’apprêtait à porter le coup fatal à Baël lorsqu’une flèche alla se loger dans l’œil du scélérat qui tomba, terrassé.

Ce fut de justesse, quelle chance que je t’ais appris à te servir d’un arc Sammaël

Oui en effet cela te fut salutaire….

On dirait qu’on est enfin débarrassait de cette rébellion, la paix va pouvoir revenir dans tout l’Achéron.

Détrompe toi Kratos, tout reste à faire, certes nous venons d’éliminer les chefs de la rébellion mais il en reste un, celui qui a monté cette rébellion, le bras droit de mon père. Bélial. Il devait venir aussi à cette réunion mais je ne sais pour quelles raisons il n’est pas venu.

Mais on le pensait mort lors de la bataille d’Ildemort ?

Eh bien non !!! Mes espions m’ont confirmé il y a deux jours qu’il était bien vivant et avide de pouvoir suprême. Or j’ai reçu l’invitation anonyme à cette réunion hier, j’ai donc fait le rapprochement avec le fait que c’était sans doute Bélial qui me tendait un piège et que c’était l’occasion idéal pour nous de le tuer définitivement. Je pensais qu’il allait venir, j’avais tort.

Est-ce que l’Achéron sera un jour en paix ?

Oh oui Kratos crois moi …et le plus promptement possible. Allez on s’en va…

Sammaël !!! Les assassin portait un blason que je connais, il s’agit d’une forteresse délabré qui n’est pas très loin, il serait peu être bon d’aller jeter un coup d’œil, histoire de voir de quoi il en retourne là-bas.

Tu as raison, allons-y. En avant !!!

Et le petit groupe se mit à chevaucher jusqu’à cette étrange forteresse. Lorsqu’ils s’en approchèrent Sammaël s’avança prés de la falaise pour faire un rapide état des lieux avant de s’en approcher plus près. L’endroit semblait mort, pas de garde, ni à l’entré, si sur les muraille. Puis un groupe sortit de la forteresse, il était une dizaine. Ne voyant pas distinctement à qui il avait à faire Sammaël utilisa alors ses capacités que lui prodigué sa qualité de morts vivant pour identifier les individus. Parmi ces aptitudes, celle de la « vision clair » lui permet de voir l’essence spirituelle et corporelle des personnes il put ainsi remarqué qu’ils s’agissait de Nains. Sa forte capacité olfactive lui confirma la chose, il reconnu l’odeur si particulière des Nains il put également distingué que l’un d’entre eux sentait fortement la bière…Tous les Nains étaient regroupés devant la forteresse, apparemment ils discutaient, l’un d’entre eux, celui qui sentait la bière, aperçu Sammaël.
Sammaël décida a lors de les rejoindre pour parler avec eux et savoir ce qu’ils faisaient là.

Kratos, Baël on descend à la forteresse, on se dépêche !!!!

Les trois confrères descendirent par le flanc de la colline pour rejoindre le lieu. Lorsqu’il arrivèrent un nain s’avança vers eux, celui qui sentait la bière. Sammaël prit la parole…

Bonjour à toi l’ami, Je me nomme Sammaël d’Achéron je vous ais vu sortir précipitamment de cette étrange forteresse, je suis donc descendu de la colline avec mes amis Kratos et Baël pour savoir quel était le problème. Vous êtes dans un état pitoyable toi et tes compagnons, que vous est il donc arrivé ?

Draen regarda le mort-vivant qui lui adressait la parole suivis, de quelques pas deux créatures plus grande. Ils étaient descendus de la colline, ayant pris soin d’observés longuement le borgne et ses compagnons.
Draen ne savait que faire, ils étaient sortit, tous de cet enfer et voici que de nouveaux ces êtres du mal l’empêchaient de terminer à bien sa mission. La foule de nain commençait à souffler, les dents sous la pressions émettaient des grincement distinct, des murmures circulaient : ‘’Ils ne sont que trois, profitons encore de l’effet de surprise…’’
Draen regarda Aznar, que faire ? Leurs forces étaient bien évidements plus nombreux mais que se cachaient-ils derrière cette colline.
Le nain observa de nouveau le mort-vivant, il épiait ce visage d’où, il espérait poindrait une expression à laquelle il se fierait.

Bonjour à toi l’ami, Je me nomme Sammaël d’Achéron je vous ais vu sortir précipitamment de cette étrange forteresse, je suis donc descendu de la colline avec mes amis Kratos et Baël pour savoir quel était le problème. Vous êtes dans un état pitoyable toi et tes compagnons, que vous est il donc arrivé ?

Cela ne pouvait être possible… Sammaël ? Etait -ce vraiment lui ? Mais alors pourquoi ne l’avait-il donc pas reconnu ? Pourquoi un membre des Cavaliers n’avait pas reconnu son diplomate ? Ce nain connu et reconnu de son statut comme l’un des plus grand soiffard, pochard et de tous les termes environnants de cette île enneigée ?
Le diplomate ne savait plus à quoi se méfier... Il tendit la main vers cet homme, enfin, ce mort. Ce geste était absurde mais Draen ne contrôlait plus son corps, des semaines d’épuisement avaient eu raison de sa race… Il regarda le cheval, il était d’un blanc éclatant, se rapprochant presque de celui de Ceran, l’un, si pas le plus beau de Nivalis.

Sammaël ? C’est moi, Draen, ton diplomate, tu ne te souviens donc plus de mon visage ? Que fais-tu donc ici en….

Le nain s’écroula, épuisé, il n’était plus aussi jeune qu’avant et n’avait plus pris soin de son corps depuis bien longtemps.

...

Draen… réveille toi et viens plutôt faire quelques brasses dans cette cuvette d’eau claire que nous avons trouvé. Enfin, claire, elle l’était bien avant que tous ici présent n’y ayons sauter…
Mais, en passant sous la chute d’eau tu retireras toute la crasse que tu a accumulé dans ta cellule… Mais, Draen…

Aznar s’arreta, il ne savait pas où était la tête du nain, rien, une couche de crasse empéchait toute vision

Je comprend maintenant pourquoi vous n’aviez point reconnus votre frêre d’arme sieur d’Achéron, l’on pourait ce tromper et croire que ce n’est qu’un sale gobelin trop nourris…

Plouf…

Hein, ou suis-je, à l’aide… euh, mais … Aznar ?

L’eau froide l’avait réveiller, ses sensations revivaient, depuis combien de temps furent-ils renfermé dans ces cages ?

Sammaël… mais ou est-il ? Euh, bien le bonjour… euh, sieur mais je vois que nous ne nous connaissons pas encore, je suis très heureux de faire votre connaissance seigneur…?

Baël, enchanté de même...

Ah, et bien seigneur Baël, je recherche Sammaël, puisiez vous avoir l’obligeance de me dire ou ce dernier ce cache-t-il… ?

Il n’avait pas fini, que le loup montra sa queue.

Sammaël, je m’excuse de te déranger ainsi mais, il faut être au mont Throrfidith à la fin de cette lune… Le reste des Cavaliers nous attendent là et rien ne peux savoir ce qu’il feront si je ne suis pas présent au rendez vous…

Draen regarda Sammaël implorant, un rictus zébra le visage du mort-vivant, Draen tenait pas la bribe une espèce de grosse biche avec des grandes cornes pointues…

Pour mes bagages…

… lanças t-il gêné.

Alors que Draen s’écroulait par terre, inconscient, Sammaël dit :

Mais quel sot !!! Ne pas avoir reconnu Draen , le diplomate des Cavaliers de l’au-delà, quelle sottise de ma part… En même temps, je ne m’attendais pas à le voir ici. Et puis vous avez vu dans quel état il est, il est méconnaissable…

Alors que Draen était évanoui, les autres nains allèrent se laver de leur crasse dans un petit lac alimenter par une chute d’eau. Pendant ce temps là, Sammaël et ses deux compagnons se restauraient avec quelques vivres qu’ils avaient eu la sagesse d’emporter…Alors que tous les nains avaient fini leur toilette, Aznar s’approcha de Draen, encore endormi.

Draen… reveille toi et vient plutôt faire quelques brasse dans cette cuvette d’eau claire que nous avons trouvé. Enfin, claire, elle l’était bien avant que tous ici présent n’y ayons sauter…
Mais, en passant sous la chute d’eau tu retireras toute la crasse que tu a accumulé dans ta cellule… Mais, Draen…

Apparemment Aznar avait du mal a distingué où était la tête de se bon vieux Draen….il s’adressa à Sammaël.

Je comprend maintenant pourquoi vous n’aviez point reconnus votre frère d’arme sieur d’Achéron, l’on pourait ce tromper et croire que ce n’est qu’un sale gobelin trop nourris…

Puis avec l’aide de Baël, il alla plonger le diplomate dans l’eau froide, ce qui eu pour effet de le réveiller brusquement et de le laver du même coup…

Hein, ou suis-je, à l’aide… euh, mais … Aznar ?

Puis il s’adressa machinalement à Baël …

Sammaël… mais ou est-il ? Euh, bien le bonjour… euh, sieur mais je vois que nous ne nous connaissons pas encore, je suis très heureux de faire votre connaissance seigneur…?

Baël, enchanté de même...

Ah, et bien seigneur Baël, je recherche Sammaël, puisiez vous avoir l’obligeance de me dire ou ce dernier ce cache-t-il… ?

Sammaël avait entendu qu’on l’appelait, il décida d’aller voir de quoi il en retourner….Draen s’adressa alors à lui :

Sammaël, je m’excuse de te déranger ainsi mais, il faut être au mont Throrfidith à la fin de cette lune… Le reste des Cavaliers nous attendent là et rien ne peux savoir ce qu’il feront si je ne suis pas présent au rendez vous…

Draen était en train de préparer une monture pour apparemment transporter son barda. Sammaël le regarda d’un air interrogateur…

Pour mes bagages…

Fort bien, il faut partir dès maintenant. Je ne sais pas si tes amis nains on l’intention de t’accompagner mais laisse mes compagnons et moi-même te suivre dans ce périple, trois lames de plus ne devraient pas être inutile car tu n’es pas encore totalement remit et les environs grouillent d’individus peu amicaux....

Toki agonisait de plus en plus. Lui, qui était si inoffensif, avait défendu sa nouvelle amie avec tant de hargne et de courage que Chindra lui vouait une reconnaissance sincère et éternelle. Sa blessure semblait bénigne mais le rictus que montrait la petite boule de poil prouvait le contraire. Le druide, Baroun, tentait avec ses remèdes de soigner Toki mais rien ne calma son calvaire.

Je peux sûrement vous aider, maître Baroun...signala Sully, l'apprenti druide. J'ai des herbes qui pourront être efficaces contre de telle blessure. J'en avais pris si l'un de nous avait été blessé. Laissez-moi regarder…

Sully examina Toki et d'un air satisfait sortit une plante aux feuilles velues et un flacon d'aromates. Il les écrasa à l'aide d'une pierre et versa une goutte du liquide pour clore son remède. Par la suite, il la déposa délicatement sur la blessure de la boule de poil, qui au touchée du cataplasme, lâcha un petit cri de douleur. Sully malaxa le produit soigneusement afin de le faire pénétrer dans la peau cessant ainsi le sang de couler. L'Ewoki regarda ses nouveaux amis et leurs tendit un sourire avant de sombrer dans un sommeil fortement mérité.

Il doit se reposer sinon le remède sera sans effet, ordonna l'apprenti druide.

Quelques Ewoki emportèrent Toki dans une chambrée afin de lui offrir tout le repos nécessaire. Chindra s'écroula sur le sol, fatiguée et touchée par les évènements récents. Une main rassurante se posa sur son épaule, celle de son fiancé. Il lui tendit un sourire comme si par ce geste, il tentait de lui donner toute son énergie. En retour, la guerrière prit sa main et la serra contre sa poitrine.

Il faut que je me repose, Ceran...lâcha épuisée la jeune femme. Je ne tiendrais pas le reste de la route, si ça continue. Je n'ai pas pu dormir et la blessure de Toki, par ma faute...m'a bouleversée.
Soudain, comme si Chindra était ranimée par une étincelle d'énergie, se releva, nettoya de ses mains le sang de l’Ewoki qui se trouvait abondamment sur le sol, et tendit son bras, le poing serré vers tous ses compagnons...Le sang de la boule de poil coulait de ses mains, la tête baissée telle un assassin condamné, elle serra son poing de toutes ses forces et leva les yeux vers ses amis. Le regard déterminé, perçant, en proie à la vengeance et à la justice, la jeune femme se mordit les lèvres afin d'empêcher ses larmes de couler.

Je promets que je ferai payer à ce moustique son coup ! Je le promets devant vous, mes amis !!! Quitte à ce que je perde ma vie...fit d’une voix basse Chindra. Si j'ai pu lui ôter la sienne avant que je perde la mienne, ma satisfaction sera énorme et ma vengeance sera accomplie...Ne m'arrêtez pas ou je vous tuerais (hrp : mouah ah ah /hrp). Je ferai goûter à ce monstre le sang de mes lames et la fureur qui m'anime ! Tout en clamant ses paroles, elle se trancha les mains de ses deux épées afin de mêler sur ses épées son sang et celui de Toki.

Chindra aperçut le sourire de satisfaction de ses compagnons, tous acquiescèrent sa résolution. Aucun d’eux n’allait arrêter la soif de la jeune femme, ils comprenaient sa colère et auraient certainement réagi de la même manière. Radd s’approcha alors de sa maîtresse et lui tendit un mouchoir :

Vous avez bien grandi, Mademoiselle ! Tenez, prenez ce mouchoir, essuyez donc vos mains !

Non, tu n’as pas entendu ce que j’ai dit…je vais lui faire goûter le sang de mes lames à ce moustique !!!

J’ai entendu mais il ne faudrait quand même pas laisser le sang couler si abondamment de vos mains !

Chindra regardait ses mains, ensanglantées. Elle leva la tête complètement pâle comme si elle venait de comprendre le destin tragique qu’elle venait de signer en se tranchant les.

Je vais mourir? Arrête moi ce sang !!! Stop le sang, arrête de couler!!! Fit celle-ci en parlant à sa main.

Ceran amusé par la scène, prit les mains de sa fiancée et les nettoya avec de l’eau. Il prit un bandage de sa poche et soigna prudemment et surtout avec beaucoup d’amour les mains de la jeune femme. Chindra, pour simple remerciement, lui fit un léger baiser sur la joue, faisant ainsi rougir l’Elfe. Ce dernier racla sa gorge comme s'il était gêné par l’évènement qui venait de se produire et rendit le geste de la guerrière par un baiser sur la main. Une atmosphère romantique s’empara de l’auberge, les compagnons de Ceran et Chindra observaient les amoureux comme une pièce de théâtre qui mettait en scène deux amants.
Tritus et Baroun coupèrent la merveilleuse scène en invitant les Cavaliers à finir leur repas. Maintenant qu’elle avait le ventre remplie, la seule chose qui pouvait satisfaire Chindra était une bonne et grosse sieste avant de reprendre la route. Tritus lui proposa une chambre dans son palais, et à la vue du lit matelassé, la jeune femme se jeta dessus et sans la moindre secondes de plus, s’endormit vers les pays des Songes.

Pendant ce temps, chacun vaquait à ses occupations mais ce petit moment de répit fut interrompu par un bruit sournois et puissant.

Quelque chose arrive vers nous ! répondit Katon en levant les yeux vers le ciel.

Une pierre de la taille d’un ours s’écrasa sur les parois du repère. Les cris de peur et de panique animèrent la Cité. En haut de la tour des Ewoki, une horde de bestioles volantes jetèrent des lances sur les innocents qui tentaient de s’enfuir. Les morts s’accumulaient, les boules de poil se sentaient totalement impuissants malgré la persévérance de leurs guerriers. De plus, les moustiques étaient accompagnés de catapultes et rien ne pouvait rivaliser contre cette force. Les Cavaliers ne pouvaient point rester stoïques face à cette attaque et tous partirent combattre ces bêtes pendant que les Ewoki partirent se réfugier dans la Palais.
Les deux Elfes, Katon et Ceran grimpèrent les marches menant vers le sommet de la tour…À leurs arrivées, ils armèrent leurs arcs et envoyèrent des flèches aussi rapides que le vent. Aucune cible ne fut ratée, l’efficacité des Elfes était impressionnante, cependant, ils ne pouvaient rien faire face au ravage des catapultes…

Sir, je vais détruire ces catapultes, occupez-vous du reste !

A peine avait-il dit ces mots que Katon s’élança dans la vide, s’accrochant de paroi en paroi et regagna le côté opposé de la tour. Sa silhouette disparut dans les volutes de fumées et les éclats de pierres.
Certaines bestioles volantes s’étaient réunies sur la Place Centrale de la Cité. Radd, muni de sa masse, s’apprêtait à les accueillir mais il se sentait inefficace face à ces milliers d’adversaires. Il laissa alors les guerriers Ewoki se battre et partit réveiller sa jeune maîtresse. Il pénétra en hâte dans la chambre de la demoiselle et la secoua dans tous les sens.

Mademoiselle, réveillez-vous !!!

Celle-ci ne réagissait pas, son sommeil était beaucoup trop profond. Le général ne sachant plus comment réagir, la tira par les pieds et la traîna jusqu’au lieu de combat.

Si vous ne vous réveillez pas, je vous mets devant le fait accompli !!!

Il laissa la jeune femme à terre alors que ce dernier partit combattre, il connaissant le jeune femme et savait qu’elle allait se réveiller au son des épées et des cris. Chindra restait une guerrière à l’affût de tout bruit…Le son des pleurs, des hurlements, des armes s’entrechoquant résonnaient dans toute la cité. La jeune femme ouvrit les yeux et se trouva face à un repère totalement ravagé. L’humaine se leva en vitesse et dégaina ses deux épées encore entachées de sang. Elle observa le paysage chaotique car au final, elle ne cherchait qu’une seule personne pour assoiffer à jamais sa vengeance. Chindra avançait en tuant tous ceux qui bloquaient son passage…les t^tes tombèrent, les bras volèrent, le bruit de la chair et des os craquant sous l’impact de l’épée amusait la jeune femme. Quand elle aperçut sa victime, la guerrière se dirigea vers lui, tranquille, posée car elle savait qu’il n’y aurait qu’une seule fin pour cet être : la mort ! Elle l'avait dit, même si elle devait perdre la vie, elle devait se venger pour Toki. De plus, tout cela était arrivé par sa faute, elle et sa faim...elle et sa cuisse de poulet. Le moustique ne se doutait de rien et continuait à blesser tous les Ewoki qu'il rencontrait et à chaque coup donné, un rire sadique sortait de sa bouche.

Hey toi, le moustique, arrête de rire comme ça ! S'indigna la jeune femme.

Le protagoniste se retourna et comme s'il avait reconnu celle qui l'avait offensé, il ria de joie. Celui-ci sans plus attendre fonça sur la guerrière mais cette dernière bloqua son attaque. Les deux combattants sourirent tels des enfants heureux de s'amuser. Les coups valsèrent, les épées dansèrent dans l'air froid et glacial, chacun semblait si légers dans ses mouvements...Les deux ennemis donnaient l'impression de danser. Toutefois, la danse ne dura point longtemps, Chindra désirait passer au chose sérieuse. Elle recula de son ennemi, le regarda froidement, et se précipita sur lui. Alors qu’il allait attaquer, la guerrière esquiva son assaut et passa derrière le moustique. Elle lui déchiqueta les ailes d'une telle violence, que le sang de la bête éclaboussa la jeune femme. Une mare de sang se dessina sur le sol pendant que le moustique criait de douleur mais sa rage était bien plus forte, il se retourna donc et asséna un coup d'épée à la guerrière qui tomba à l'impact du geste. Chindra essuya d'un revers de la main le sang qui coulait de ses lèvres et fixa son ennemi. Elle se tailla pour la nième fois la main qu'elle lui montra :

Vois-tu ce sang ? C'est celui que je vais te faire goûter...

Elle se releva et se rua vers le moustique :

Cette attaque sera la dernière !

Aussitôt dit, aussitôt fait, la jeune femme s’élança sur son adversaire, qui à l’approche de la guerrière lança un coup d’épée, mais cette dernière sauta au dessus de son adversaire, para d’une épée son mouvement et de l’autre le trancha en deux morceaux bien distincts. Deux parties de chairs tombèrent à terre sur une marre de liquide rouge flasque et encore chaude…

Le visage complètement imbibé de sang, elle écrasa d’un pied l’une des parties du corps du moustique et ria diaboliquement comme emparée par une folie infinie. Chindra rangea alors ses deux épées avant de s’écrouler sur le sol…

L'assaut començait à se calmer. Désormais, les Cavaliers et les Ewokis couraient après l'armée décimée de moustique géant. Sully, sur le toit d'une maison manqua de flèche mais tua toujours autant d'énnemi. Katon avait enfin atteint les catapultes et fit fuirs leurs utilisateurs un par un. C'est alors que Ceran décida de redescendre près de sa bien-aimée. Il tourna la tpete vers sa fiancé pour apercevoir où elle se trouvait et il la vit tomber sur le sol près de Radd...

Chindra !!!!

Le cri de l'Elfe raisonna dans toute la cité, se répercutant sur les paroies des falaises environnantes. Katon et Sully tournèrent immédiatement leurs visages vers la belle humaine étendu sur le ventre.
Ceran, énervé et anxieu, craignant pour al vie de son adorée, accouru vers celle-ci. Chauqe énnemi s'opposant à lui tombait l'un après l'autre. Parfois même, plusieurs à la fois. quelques mêtres séparait les deux amoureux.
Là, trois Puants chevauchants leurs moustiques se dressairent devant l'Elfe. Celui-ci rangaina son épée. L'ennemi ne comprenait pas. Soudain, il mit les mains derrière le dos, enretira deux poignards et les lança sur les deux chevaucheurs entourant celui qui devait être un gradé. Les deux lames vinrent se planter entre les yeux des Puants, provoquant une jiclure de sang qui fit prendre peur à la monture de leur supérieur, faisant chuté celui-ci. Ce dernier essaye de se relever.
Il toucha son visage afin d'essuyer le liquide visqueu noir lui recouvrant la face. Regardant le sol, il vit une ombre grandire devant lui. Il leva la tête et eut seulement le temps de voir al lame de l'Elfe qui allait le décapiter.
Ceran, sans attendre, courut vers sa bien-aimée quand tout à coup...

Un second assaut !! s'écria Katon du sommet de la falaise.

Cavaliers !! Rassemblement !!

Katon redescendit le plus rapidement possible à l'aide d'une corde que l"ennemi avait utilisé pour son attaque.
Sully revint sur le sol et ramassa le plus de flèche possible sur le chemin le séparant de son Roi.

Monseigneur! Ils sont trop nombreux cette fois-ci... Trois Géants les accompagnent !

Ceran écarquilla les yeux en entendant cette nouvelle. Les Géants mesuraient plus de quatre mêtres de haut. Les meilleurs "assasins" pour les tuer étant les Nains grâce à leurs petites tailles et leurs rapidité, Ceran se rendit compte du manque que provocait les absences de Goddry, Merim et Draen.
De plus, Katon n'était pas du genre à avoir peur et Ceran ne l'avait jamais vu frémir. Sans aucun doute, il était le meilleur Maréchal que l'Osoras est connu. Quoi qu'il en soit, Katon était le meilleur pour évaluer la force énnemi et au vue de son analyse, l'issue du combat semblait écrite.
Les Ewokis qui ne comprenait pas le langage de la compagnie, se réunirent tous autour de la belle et douce Chindra. Tous attendaient le second assaut. Les pas des Géants faisaient trembler le sol. Les cris énnemis s'accentuaient. On aurait dis des cris de douleur.

boum! .......... boum! .......... boum !

Radd occupe toi de Chindra. Katon, Sully! A vos arcs. Il faut protéger les Ewokis.

boum! .......... boum! .......... boum !

Le sol tremblait de plus en plus. Les cris s'estompaient mais l'armée se rapporchait. La compagnie savait qu'elle vivait ces dernières heures sans qu'il ne puissent y changer quoi que ce soit...

boum! .......... boum! .......... boum !

Enfin! Les Géants montraient leurs visages. L'échaffaudage collé aux paroies de la creuvasse leurs servis d'échelle pour descendre et arrivé au centre le la Place Centrale. Les Trois monstres s'assirent soudain à la surprise générale. Les Ewokis, dans un élan de courage démesuré, chargèrent tous en même temps et les Géants ouvrirent en grand leurs bras gigantesque. Sully arma son arc, conscioent que les Géants allaient balayer les boules de poils comme un jeu de quille d'un revers de la main.

Sully, non!! cria Ceran. Regarde !

L'alchimiste s'arreta aussitôt et écouta son suzerain. Ce qu'il vit le stupéfiat. Un des trois Géants était allonger et riait au éclats tandis qu'une douzaine d'Ewokis lui sautait sur le ventre avec allégresse en dansant et chantant.
Les Cavaliers commençaient à comprendre. Il n'y avait pas eu de deuxième assaut grâce aux Géants. Les cris s'estompant était dû aux victimes qu'ils avaient fait.
Ceran, soulagé, se retourna immédiatement vers sa douce promise...

Alors comment va-t-elle ?

Sir, je suis au regret de vous dire... qu'elle dort !!

L'elfe eut un rire. Il ne fut pas surpris.

De toute façon, quand elle ne mange pas, elle dort! dit-il avec un sourire taquin. Emmène la dans un lit et demande à se qu'on s'occupe d'elle le temps que je vienne la rejoindre.

Cet ordre donné, Ceran s'en alla rencontrer les Géants accompagné de Sully et Katon, toujours abasourid par la situation. Plus les trois compagnons s'approchaient, plus ils pouvaient distinguer les visages des Géants. Ceux-ci formaient en réalité une petite famille. Le père et la mère étaient accompagnés de leur fils.

Bonjour mes seigneurs, dit le père d'une voix grave. Les trois Elfes répondirent d'une seule voix. J'espère que nous ne vous avons pas trop éffrayé car sinon, nous vous prions de bien vouloir nous excuser. Je pense que nous vous devons une petite explication.

Ceran acquieça d'un signe de tête, les yeux rivés sur la bouche du Géant.

Nous sommes les Gardiens de la Forêt d'Andranomena. Il y a fort longtemps, cette forêt était la plus belle de toute jusqu'au jour où ces Puants chevaucheurs de Moustique sont venus s'y installer, tyrannisant toutes les espèces trop faibles en nombre pour se défendre.
Nous autres Géants avont perdu grand nombre des nôtres et notre famille aurait été tué si les Ewokis ne nous avaient pas cachés. Cet alors que nous avons signer un pacte de soutien Mutuel.
Je vous pris de bien vouloir accepter nos plus sincère remerciement car si vous n'aviez pas été là, nous n'aurions pas sauvé grand monde.

Les trois Elfes sourirent à ces remerciement.

Je pensais que vous étiez avec eux quand je vous ai vus les suivres mais e fait vous les chassiez n'est ce pas? demanda Katon confus.

Oui en effet, mais ne vous en faites pas. Hormis les Ewokis et notre famille, personne n'est au courant de ce pacte. J'aimerais savoir ce que nous pourrions faire pour vous remercier?

Pouvez-vous nous accompagné au mont Throrfidith? interrogea Ceran

Ô oui! Rien de plus facile, nous habitons juste à côté.

Parfait. Donnez nous une journée pour nous préparer et nous vous suivrons demain.

- - - - -

Alors que la compagnie, hormis Chindra, les Ewokis et les Géants avaient fêter la victoire toute la nuit, goûtant ainsi des Alcools encore inconnu, ils allèrent se reposer au vue du départ du lendemain.
Lorsque les sacs de voyage étaient près, l'heure des adieux arriva. Ceran serra la main du Chef avec un grand sourire dû au souvenir de la fête de la veille. Sully remercia le Sage qui lui donna une grosse bourse rempli de quelque chose d'inconnu pour les autres mais qui semblait ravir l'Alchimiste. Quand à Chindra la dormeuse, Toky se trouvait coller à ses jambes et en profita pour....

Toky!!! Je t'ai déjà dis de ne pas me toucher les fesses !

Hummm fizzzz !!!

Tiens, une brochette de Toky pour le dîner, ce ne serait pas mal, pensa Ceran jaloux...

Après les adieux, les Cavaliers grimpèrent sur les épaules des Géants et ceux-ci attrapèrent les chevaux de la compagnie et les portèrent comme des petites chiens.
Arrivés en haut de la creuvasse, tous firent des signes de mains en guise " d'au revoir".

Nous aurions pu les aider, dit Chindra laissant ressortir son côté fragile de femme.

Chérie, l'oeil de Draen est prioriaire, ne l'oublions pas !

- - - - -

Après quelques heures de "non-marche" assis sur les épaules des Géants, le lieu de rendez-vous fixé par Draen était enfin visible. La compagnie descendit alors de leur perchoir pour remercier la famille.

Au nom de tous, je vous remercie. J'espère que vous aurez des jours plus tranquil et sachez que je reviendrais "désinfécté" cette forêt...

Merci à vous et bonne route !

Sur ces paroles, la famille s'en alla faisant toujours trembler le sol derrière eux...

Soudain, dans leurs dos, un bruit de sabot se faisait entendre...

Draen! Sam! dit Ceran ravis de les voirs. Mais où est donc Rithran???...

Draen était là, sur un semblant d’herbe brûlé par les neiges violentes d’hivers succédant aux rayons meurtrier du soleil. Ce gazon, brun laissait percevoir des craquement et le nain, curieux de tout ce qui l’entourait s’était mis à la tache de fouliez chaque brindille. Il était accroupi, fouillant de son unique œil. Sammaël le regardait de loin rigolant avec ses compagnons, sûrement de l’attitude du nain. Attitude que l’on aurait pus observer chez un Elfe mais alors…

Sam… je ne sais pas ou ils sont mais cela m’inquiète. Cela fait deux nuits que nous passons ici et cet endroit ne me dit rien… Heureusement que nous avons trouvez une ancienne grotte parce que sans elle nous serions mort de froid durant la nuit.

Le borgne s’était relevez d’un coup comme remis en marche après avoir durant une heure et demie observé une espèce de petite bestiole qui faisait du bruit en grattant ses pâtes arrière.

Il regarda vers le bas du mont, là ou une rivière formait un magnifique coude. Les nains n’aimant pourtant pas l’eau péchaient. Il était vrai que cet endroit étaient emplis de nourriture tant dans l’eau que sur terre. Ses regards se tournèrent vers le foret d’où il lui semblait venir un craquement sourd suivi d’un hurlement de joie…

Ah… ces nains, des enfants qu’avons-nous bien fait de nous sortir de cette prison, pas vrai Aznar ? Au fait, cher compagnon, a tu de la famille ou quelqu’un qui t’attend… ?

Une expression fuyante, un léger soupir… puis un non clôturas la discussion. Il était clair que le nain ne voulut pas en parler.

De la rivière, une vingtaine de petits hommes montaient portant leur lourd fardeau de poissons. Au loin, une autre troupe, beaucoup plus nombreuse sortit de la forêt traînant deux gros gibiers.

Ah, v’la la Draen… T’in mes bons princes ont à d’quoi sfaire peter l’estomac d’rant o moin un jour…

Le diplomate regarda amusé la scène, il y avait la pour tenir un siège d’au moins 20 jours et encore cela ne comptait que les poissons.

Aznar, occuper depuis quelques temps à démarrer son feu fut enfin satisfait. Il le préparait minutieusement depuis des heures attendait la température idéale. Pour lui le poisson devait cuire ni sur un gros feu et non plus sur un petit.

Enfin, les prises depuis déjà longtemps vidées furent installées sur des piques à quelques endroits du brasier. Les biches arrivaient mais la communauté décida de les garder pour le souper.

boum! .......... boum! .......... boum !

Les arbres tombaient au loin. La troupe depuis le dîner paraissait au soleil, quelqu’un était partit se baigner car la chaleur était encore étouffante pour un mois de septembre.
Les nains s’étaient armés, attendant impatiemment quel monstre pointerait son nez. Ils avaient lors de leur voyages dans les terres dangereuses tuer de nombreux gnomes, orcs, puants et leurs avaient pris leurs armes. Ils se sentaient en pleine sécurité et n’avait plus rien à perdre, ne voulant pas retourner dans leurs crasseuse antre où il furent enfermer là pour certain jusqu'à un an sans voir le soleil.

La troupe bougea pour prendre les visiteurs dans le dos, par effet de surprise. Car il ne faisait aucun doute ils étaient plusieurs car de plus petits être venaient de descendre des épaules des géants.

Ils s’avançaient doucement ne faisant aucun bruit quand soudain un bruit de sabot détalant éclata derrière eux… Les nains furieux regardaient un de leurs gibiers s’en aller. Les remarques fusêrent sur ceux qui avaient chassez et mal faite leur travail. Draen, Sammaël et ses compagnons essayaient tant bien que mal de leur donner le silence mais rien… Ils étaient plus préoccupés par leur nourriture qui s’en allait…

Draen! Sam! Mais où est donc Rithran???...

Euh… je ne sais pas ou est Rithran… il n’était pas avec vous ?

Le vent se leva soudain et le ciel s'obscurcit.

Quel était donc ce lieu lugubre qui n’était que désolation? Tout était sombre, aucune lueur de vie n’émanait de cet endroit.
Rithran laissa sa monture et se dirigea vers un énorme rocher dissimulé derrière la brume, plus il s’approchait plus le rocher ressemblait à une sorte de tour délabrée.
Il atteint la ruine et soudain il entendit des gémissements provenant de l’intérieur.
L’entrée n’avait plus de porte, il franchit le seuil et sous le poids de ses pas il entendit le craquement d’os mêlé à de petits bruits, Le sol était jonché de crânes remplis de vers. Puis il leva les yeux et il vit une Elfe à demie-nue attachée à une poutre à l’aide de chaînes.
Rithran inquiet, comprit que c’était un piège, mais que pouvait il faire ? Repartir en laissant une personne agonisante ? Draen avait aussi besoin de lui et il devait rejoindre les autres Cavaliers ! Mais son devoir de Chevalier était de secourir la prisonnière.

-Eh Oreilles Pointues réveille toi !!

Rithran avait beau lui parler et la secouer, elle ne lui répondait pas.
Il attrapa alors une de ses mains enchaînée et la serra : il tentait de lui donner un peu de sa force comme le lui avait appris le Mage Rittonor.

C’est alors que l’Elfe ouvrit ses yeux gorgés de sang !!

Idraldir scrutait les environs, sur son cheval et cherchait désepérémment les Cavaliers, il crut avoir sentit la présence d'un de ses congénères mais il ne savait où.
Quand soudain, il vit des arbres tomber, un par un, par il ne savait trop quoi.
Poussé par la curiosité, il décida d'aller voir ce qui se passait et se mit au galop.

Malgré que la pièce fût dans l'obscurité, le peu de luimère qui filtrait brûlait les yeux de l'elfe. Elle ne distingua pas nettement ce qui l'entourait. Elle tremblait, mais une vive chaleur l'envahissait. Le silence était pesant du fait qu'elle ne voyait que très peu.
Peu à peu, elle ressentait cette chaleur et sentait cette odeur, seul un humain pouvait être là. Elle n'osait bouger car ses sens, encore engourdit, ne lui permettaient de savoir où ils se trouvaient exactement. Chaque parcelle de son corps la tiraillait, elle se demanda d'où venaient ces maux, ces douleurs. Mais elle se demandait également où elle se trouvait... Plus elle réfléchissait plus elle se faisait violence.
Récupérant petit à petit de la force, par cette chaleur qui l'envahissait, elle comprit que l'humain en question lui tenait la main.
Dans un geste de recul, elle se colla au mur plaquant ces bras de par et d'autre des parois humides et s'écria :

- Qui est là, que me voulez-vous ? Où suis-je ?

Elle reprit brièvement son souffle et parvenait à ressentir à présent celle de l'humain. Mais il ne répondait pas. Malgré sa vue qui lui faisait défaut, elle savait qu'il la regardait.

Etait ce lui qui l'avait meurtrit où était-ce lui qui la sauvait ? s'interrogeait l'elfe.

Sa vue ne semblait pas revenir pour le moment et la tension qui émanait d'elle était quasiment palpable pour un elfe.
Elle voulu se recroqueviller dans un premier temps pour ce protéger de cet inconnu. Mais elle se souvint des maximes du sage Abalbilis. Et décida d'avancer vers l'humain jusqu'à être retenue par ses chaînes. Ainsi elle ne lui montrerai ni sa peur ni la faiblesse de son corps meurtrit.
Elle attendait la moindre parole ou le moidnre mouvement...

Tous les Cavaliers étaient au rendez-vous...tous ? Enfin presque tous. Chindra était heureuse de revoir Draen sain et sauf et accompagné de Sammael, sa joie était encore plus grande. Cependant, une personne était encore manquante, où était donc Rithran ? Lui, qui avait suivi le nain afin de l'aider, qu'avait-il donc fait ? S'était-il arrêter en chemin dans une bonne taverne afin de s'amuser avec les femmes de joie ?

Toutefois, la jeune femme devait cesser de se poser des questions sur la disparition de leur ami, leur principal objectif était de sauver l'oeil de Draen. De plus, tout le monde devait savoir que Rithran s'en sortirait vivant où qu'il soit et avec qui il soit.

Nous n'avons pas de temps à perdre, nous devons partir. Laissons des indices afin que Rithran nous trouve mais nous ne pouvons pas nous permettre de perdre plus de temps.

Sully approuva les dires de l'humaine et examina l'oeil du nain.

Votre oeil s'infecte de plus en plus Sieur Draen, il faut absolument trouver la Persifeuille.

Draen palit face à la réponse de l'apprenti druide, il acquiesca de la tête et décida de préparer ses affaires. Tous suivirent son exemple avant le Grand Départ car tous savaient que les territoires qu'ils allaient franchir, étaient encore plus dangereux que celles de la forêt. De plus, il ne pouvait compter sur aucune aide extérieure car les seules personnes qu'ils rencontreraient, seraient démons, gobelins et toutes bêtes en tout genre. Toutes personnes qui s'étaient aventurées dans ces lieux, n'en étaient jamais revenues...

Quelques minutes plus tard, les Cavaliers étaient prêt à partir, cependant, ils ne pouvaient point faire la route à cheval car les monts escarpés leurs en empêcheraient. Ils décidèrent de laisser partir leurs montures, certains étaient sûrs de les revoir, d'autres pas.

Ceran annonca le départ et marcha à la tête de la troupe. Les heures passaient et le vent soufflait de plus en plus fort rendant leur progression difficile. Chacun guettait les lieux traversés afin de répérer les éventuels ennemis.
Chindra détestait ce genre de temps qui l'obligeait à lutter contre sa chevelure. Elle prit un bout de corde pour y nouer ses cheveux.

Je n'ai jamais vu un tel vent, que se passe-t-il ? cria la jeune femme en pleine lutte.

Le vent en ces lieux prend une ampleur phénoménale comme s'il nous empêchait d'y accéder. C'est pour cela que seuls les êtres démoniaques y viennent. répondit alors Radd.

Ceran, tu...

Chindra n'eut point le temps de finir sa phrase, qu'elle vut la silhouette de son bien-aimé disparaître. Elle se précipita difficillement vers la position où il se trouvait et constata que son compagnon elfe avait chuté dans un trou.

Ouuuuhhhhh Ceran, s'écria la guerrière. Que faisons-nous maintenant ?

On y va !

Comment ca, on y va ? interrogea la Dame d'Eloli.

On saute aussi dans le trou !

A ces mots, Katon s'élança le premier et chacun le suivit. Chindra regardait désespéremment Radd comme pour le persuader de ne pas y aller mais celui-ci lui fit une tape dans le dos afin de l'inciter à partir.

Quand il faut y aller, faut y aller ! lança lasse la jeune femme avant de sauter à son tour dans les profondeurs du Mont.

L’Elfe s’avança vers Rithran mais fut retenue par ses chaînes.
Le chevalier ne disait rien, il se concentrait pour essayer de déceler un indice car il était certain qu’un piège lui était tendu.
Un infime craquement d’os trahit une liche cachée dans le fond de la pièce, mais Rithran imperturbable ne bougeât point.
En un éclair il brandit Orcal et assena un coup en direction de l’Elfe puis un deuxième. Elle, qui avait l’air si sûre d’elle fut surprise de l’attaque soudaine.
Dans la foulée Rithran la saisit et en ni une ni deux ils se trouvèrent hors de portée de la Liche
Il déposa l’Elfe sur son étalon blanc et retourna défier la créature maléfique !

- Sors de ta cachette Sorcier ! lança Rithran
- Hihhhhhhhiiiiiiiinnnnn répondit la Liche avant que son bâton ne s’embrase, puis le pointât en direction de l’humain.

Rithran sentit le sol se mouvoir, les ossements à la lueur des flammes commençaient à se regrouper afin de créer des soldats squelettes. Il ne pourrait se battre seul contre tous, ils étaient à présent trop nombreux.
Il fallait prendre une décision rapide. Au dessus de Rithran se trouvait une poutre qui soutenait l’entrée de la tour, un coup d’épée puissant fragiliserait la structure. Rithran s’executa et l’entrée s’écroula permettant la fuite de l’humain et de l’Elfe fraîchement libérée.
Rithran allait ranger Orcal dans son fourreau quand il s’aperçut que cette dernière avait encore perdu de son éclat, l’épée devenait de plus en plus terne.
Et Draen où en était il ? Il était trop tard pour aller le secourir, il fallait trouver de la Persifeuille au plus vite pour sauver Orcal et par conséquents tous les habitants de Nivalis.
Et que faire de la jolie Elfe ?

AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA

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Après quelques secondes pour reprendre ces esprits, Ceran se dit :

*ouf, j'ai eu de la chance que ce foin se trouve là!*

Ceran roula le long de la motte qui l'avait récéptionnée afin d'atteindre le sol. Les pieds sur la terre ferme, Il nettoya les brindilles le recouvrant puis regarda devant lui afin de... Boom!!

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Nia! couin! clik clik!

Ceran ouvrit les yeux avec beaucoup de peine...

Cadok clik clik RRooo!

L'Elfe réussit à ouvrir de plus en plus les globes oculaires et aperçu de petites formes se déplaçant devant lui près d'un feu. Des formes noires, en armures, avec des lances à la main et des épées à la ceinture. Ceran essaya de s'approcher d'eux mais il fut retenu par une corde liant ces mains et son coup à un piquet de bois. Il essaya de parler mais un bandeau l'empéchait d'ouvrir la bouche.

*Que vais-je faire maintenant*...

On saute ?

L’air ahuris, hébété, que dire face à ces fous de cavaliers qui se jetaient dans les trous sans savoir par quel nain il était habité.
Draen regardait hagard, sauter, non, et puis quoi encore chanter et danser comme les elfes avec des fleurs autour du cou…
Des fleurs, qu’avait-il envie d’en revoir, ces parfums et ces couleurs. Ici tout était gris et le vent si fort vous envoyer des pas derrière ceux que vous aviez déjà fait.
Non mais, Draen se tapa un claque sur le front, voila qu’il pensait comme les êtres des forets faisant des poèmes.
Sauter ? Non… l’envie n’était toujours pas là, surtout qu’il n’entendait aucun bruit émanant de ce puit.

Chindra sauta elle-même dans cette obscurité, il se retrouvait seul, en haut et une femme était passée avant lui. Il n’avait donc point de courage. Non, il y avait des règles à respecter, on ne rentre pas dans une chambre de nains s’en s’être fait invité.

Bon, allons y, suivons, nous ne serons pas le seul empalé sur une hache…

Plof…

Mwè, le foin est déjà tout écraser…

Il s’abaissât, en pris une plaine poignée et en sentit l’odeur…

Je ne sais ce que sait…

Draen sortit sa hache en entendant des murmures au loin et des bruits de chaînes en ayant pris soin de s’avancer plus loin dans les couloirs qui s’entremêlaient.

Chindra avait donc sauté sans savoir ce qui pourrait l'attendre à l'arrivée. Radd et Draen la suivaient de près, un peu trop près à son gout d'ailleurs, elle imaginait déjà le poids de ses deux hommes s'écrasant avec force sur son petit corps.
La jeune femme attérit sur du foin et se dégagea rapidement afin de laisser place à ses camarades. Radd retomba avec agilité, quant à Draen, il avait attérit sur le sol comme un vrai sac à patate. La guerrière s'parrêtait à se moquer de son ami comme à son habitude mais Katon lui fit un signe de main.

Tous l'avaient remarqué, Ceran était absent. Chindra voyait Draen sortir sa hache, méfiant et prévoyant alors que Katon tendit son oreille à l'affut de tout bruit. Deux chemins s'offraient alors à eux, l'un amenait certainement à l'endroit où Ceran se trouvait et l'autre ... nul ne le savait.

Sir Ceran a été enlevé, je vais prendre le chemin de droite pour le libérer. Quant à vous, allez chercher la Persifeuille par ce chemin...ordonna l'elfe en pointant du doigt le route de gauche.

Je t'accompagne, tu ne pourras pas y arriver seul, rajouta le général en chef d'Eloli.

Bien, nous serons tous les deux à partir alors. Sieur Draen, faîtes attention avec votre oeil et ménagez-vous, votre état ne vous le permet pas. Dame Chindra, ne soyez pas trop impulsive, vous avez des vies entre vos mains.

Après ces paroles, Katon et Radd prirent le chemin convenu alors que le reste du groupe suivirent la route opposée. Il faisait sombre et leurs avancées étaient difficiles mais tous savaient que la moindre inattention et leur sort serait fini.

Alors que Katon sautait dans le trou noir dans lequel Ceran était tombé, Sammaël scruta avec suspicion les environs qui lui semblaient très étrange. En effet il y avait toujours ce vent violent qui traversé les environs mais Sammaël avait soudainement sentit une aura mystérieuse apparaître alors qu’ils franchissaient les monts rocailleux. Il se sentait épié par les montagnes, cependant il ne savait pas quoi déduire de cette perception. Des êtres vivants vivaient ils dans ses terres hostiles et stériles ? Ses compagnons et lui-même étaient ils observés ? Ces « êtres », s’ils existent, avaient ils des intentions louables ou malveillantes envers la petite communauté ? Néanmoins, les questions que se posait Sammaël paraissaient bien futiles en regard du peu de certitude qu’il avait envers ses intuitions, il décida alors de ne plus y prêter attention et sauta dans la brèche noire.
Sa chute fut amortie par un tas de paille, ce qui dénotait la présence d’individus dans les parages. Katon l’aida à se relever.

Je te remercie l’ami… mais où est Ceran ?

Je ne sais pas il a disparu…

Hein ??? Tu n’as rien vu, rien entendu !?.... CERAAAAAAANN !!!!!

Ça ne sert a rien Sam, regarde par terre il y a un peu de sang, il est encore chaud….peu être est-ce celui de Ceran…

Et alors que les autres compagnons arrivaient les uns après les autres dans le tas de paille, Sammaël examina la tache de sang à terre, il la toucha, la palpa, la renifla et la porta à sa bouche…

Euh !!! Sam...tu sais ce que tu fais la ? Dit katon d'un air un peu perplexe

C’est le sang d’un elfe, donc à coup sur celui de Ceran…

Radd , Chindra et Draen se relevaient de leur chute, Katon fit un signe à Chindra, tous s’aperçurent alors de l’absence de Ceran. Katon guettait les environs tandis que Draen s’armait de sa hache prêt à se défendre d’un éventuel agresseur en approche. Katon prit la parole :

Sir Ceran a été enlevé, je vais prendre le chemin de droite pour le libérer. Quant à vous, allez chercher la Persifeuille par ce chemin...

Je t'accompagne, tu ne pourras pas y arriver seul, rajouta Radd.

Bien, nous serons tous les deux à partir alors. Sieur Draen, faîtes attention avec votre oeil et ménagez-vous, votre état ne vous le permet pas. Dame Chindra, ne soyez pas trop impulsive, vous avez des vies entre vos mains.

Les deux guerriers partirent alors vers le chemin de droite tandis que le reste du groupe partait vers le chemin de gauche. Alors que le petit groupe avançait, Sammaël ne pouvait s’empêcher de repenser aux intuitions qu’il avait ressenti sur la montagne. Cette sensation que quelqu’un les observaient. Au début il n’avait pas voulu prêter attention mais plusieurs éléments tel le trou, le tas de paille, la soudaine disparition de Ceran, l’avaient maintenant convaincu que des créatures les observaient et que apparemment elles ne leur voulaient pas du bien. Le petit groupe s’enfonce dans les ténèbres….

Dadali se retrouva sur un destrier blanc sans demander son reste. Elle entendit quelques bruits puis comme un éboulis qui venait de plus loin, de plus loin, de plus loin...
Lorsqu'elle se réveilla, elle comprit qu'elle n'était plus au même endroit, mais ne savait pas combien de temps c'était écouler. Toujours était il, qu'une journée au moins s'était écoulée, la nuit commençait à tomber. Elle reprenait connaissance en meme temps que sa vue. Elle eut du mal à bouger la tête, mais les mouvements revenaient petit à petit. Elle aperçut l'humain un peu plus loin, il s'affairait au bois préparant le feu pour la nuit.

Noble sauveteur, humain véreux, profiteur courageux, ...,ses pensées l'envahissaient.

Elle attendit quelques temps, le temps d'être sur de sa force et de ses sens. Puis elle descendit le plus discrètement possible du destrier. Elle s'empara d'une étole qui était rouler dans le package du cheval. Deux tours sur ses hanches, jetée derriere l'épaule, repiquée devant, une racine pour ceinture et des épines de chardons pour épingle, elle commençait à prendre fière allure. Elle se regarda dans une flaque d'eau au pied du cheval et sembla quelque peu déçue.

Comment en suis-je arrivée là ? Que s'est il passé ? Qui est ce ? Bon ou mauvais ?, se perdait elle à penser.

Cela faisait quelques temps que le feu était prêt, mais sa préparation lui en avait perdre. L'elfe se retourna observant l'humain au coin du feu. Elle s'approcha le plus discrètement possible et dès qu'elle put l'observer à la lueur des flammes, elle vit sa mine triste et maussade. Il regardait son épée ternie et la frottait avec une peau animale. Sans succès. Elle restait sans éclat et sans âme.

Juste du métal, froide, pensa l'elfe.

A peine s'était elle approcher de quelques pas, qu'elle se retrouvait avec l'épée sous la gorge. L'humain dans un geste vif s'était préparer à un assaillant. Il semblait presque déçut que ça ne soit que l'elfe et se rassit près du feu. Il invita l'elfe à s'asseoir d'un geste de la main et lui montra de la viande grillée dans une gamelle. L'elfe le regarda longuement... puis s'assit. Elle allait se servir en viande, quand elle s'arrêta et se tourna vers l'humain et proféra un petit :

- Merci. Merci pour tout.

Elle vit le sourire de l'humain et sut qu'ils seraient alliés à présent. La lueur de ses yeux n'avait put mentir. Elle se servit en viande et mangea, elle ne se rappelait plus la dernière fois qu'elle avait mangé.
Puis, elle fut de nouveau interpellé par cette épée sur laquelle se reposait l'humain pour la regarder et elle se risqua :

- Seigneur, je ne connais pas le nom de mon sauveur et votre épée... enfin je veux dire,... conter moi votre histoire, que faites vous en ces terres hostiles ? Pourquoi semblez-vous triste à la vue... de ... de votre épée ?

La droite ?

Le nain regarda le chemin, il descendait et s’enfonçait dans des ténèbres incertains…

N’est tu pas sur que c’est celui-ci ou est Ceran… Si cela tombe toi tu seras dehors et nous, Sam et moi devrons délivrer Ceran.

Soit, que nos vies servent à quelques choses si c’est pour la survie d’un des notre.

Le nain sortit une dague qu’il accrocha à sa ceinture et des deux autres tenait sa hache.
Il avait vu le regard inquiet de Sammaël qui restant sur ses gardes, surveillant tous les recoins.

Sam…

Le nain cherchait le regard du guerrier, ceux-ci se croisèrent et tout deux d’un sourire forcé s’enfoncèrent dans l’inconnu.

……………….

On marche depuis bien longtemps Sam, j’ai un peux peur de savoir ou nous allons tomber, quel saloperie de labyrinthe. Heureusement que tu à eu la bonne idée de marquer nos passage sinon, nous serions rester…

Chut, entends tu ce bruit ?

Un crissement au loin se prononçait et une lumière diffuse semblait sortir de derrière le tournant.

L'air était nauséabond. Ceran suffocait dans cette chaleur. Le feu l'aveuglait. Mais pourquoi se trouvait-il dans des situations pareilles?
Ne pouvant dormir convenablement à cause de ces mains liées derrière un poteau, l'Elfe entreprit de penser à un plan d'évasion.

Il calcula le nombre d'ennemi visible devant lui.

Un, deux, trois/quatre, cinq...

Un peu trop pour lui tout seul. Comment faire pour se sortir de se pétrain.Une idée lui vint...

Hey! Hey, toi là! oui toi! Viens voir...

Le Démon s'approcha...

Si toi détaché moi, moi donner beaucoup beaucoup cadavre à toi... (Euh oui, l'Elfe ment parfois à l'ennemi, quand c'est nécéssaire)

le Démon sembla surpris...

Oui beaucoup cadavre, huummm, miam miam les petits mollets hein?

Euh, je ne comprend pas ce que vous dîtes, on e doit pas parler la même langue !

Ceran se sentit stupide comme jamais...

Bon euh, bien, tu comptes me détacher? Pourquoi suis-je retenu?

Car nous ne savons pas pourquoi un mendiant comme toi c'est retrouver ici...

Un Men...!! Ceran se rendit compte de plusieurs choses. Tout d'abord, ces Démons savaient réfléchir. Deuxièmement, il n'avait pas reconnu le souverain d'Osoras. Troisièmement, ils ne se brossaient pas les dents vu leurs haleines !!

Je suis venu chercher une plante. Une plante que l'on troue par ici m'a-t-on dit. la Persifeuille.

Tu recherches ceci?

Ceran n'en revenait pas. Enfin il en voyait, le but de la quête, la plante qui sauverait l'oeil de Draen et tout Nivalisien en réparant l'épée de Rithran...

Ceran, toujours surpris de voir l'objet de tant de convoitise de la part des Cavaliers, ne savait quoi dire au Démon.

Vous comptez me libér...

Soudain, une légère brise fit fermer les yeux à l'Elfe et lorsqu'ils les réouvrient, Katon se trouvait derrière le Démon, une lame à la main placé sous la gorge de l'ennemi.

Katon !! Je suis content de te voir vieux frère.

Radd détacha l'Elfe qui ne l'avait pas vu.

Oh Radd, ma bien-aimée Chindra t'a envoyé me protégé je suis sûr, elle est trop bonne! (hrp : Bande de pervers !! ). Fait moi pens...

Katon égorga le Démon, tandis que Radd mis un doigt sur sa bouche pour signaler à l'Elfe de se taire car les autres gardes sortaient de leurs tentes...
Ceran fit semblant d'ête attaché en mettant ces mains dans son dos autour du poteau. Radd et Katon se cachèrent derrière lui, l'un derrière l'autre, sous des capes de voyages noires...
Un Démon s'avança vers Ceran suivit de près par deux autres.
Discretement, Katon mis dans chaque main de son roi ces lames de guerres qu'il avait récuperer sur le cadavre du gardien Démon. Heureux de pouvoir empoigné de nouveau ces armes, Ceran attendit patiemment que les homologues de la première victime s'approchent de lui.
Là, d'un geste rapide et fugasse, il décapita le premier tandis que Radd et Katon chargeaient contre les deux derrières.

ALERTE !!!!!

L'alarme était donner. Le camp se réveillait. Les lampes s'allumaient dans toutes tentes, caveaux et grottes adjacentes aux poteau de Ceran.

Il ne faut pas rester là! Suivez nous mon Roi ! Cria Katon afin de se faire entendre parmis le brouahrah que provoquait les pas lourds des Démons se mettant en formation.

Ceran courra derrière ces amis qui connaissaient semble-t-il très bien le chemin d'où ils étaient venus.

BOOM !!!!

Katon, une torche à la main, percuta un objet non identifer. Il se releva et vit une chose, pas très haute, avec une longue barbe, sentant la bière...

DRAEN !!!! cria Ceran...

HRP : Bon, je nous donne 5 jours pour finir la quête!!!! /hrp

- Seigneur, je ne connais pas le nom de mon sauveur et votre épée... enfin je veux dire,... conter moi votre histoire, que faites vous en ces terres hostiles ? Pourquoi semblez-vous triste à la vue... de ... de votre épée ?

Rithran se leva, détourna son regard de la jolie elfe et lui dit :

-Demain dès que les oiseaux à longs becs siffleront nous reprendrons notre périple, sois prête.
Quant à mon histoire, nous aurons tout le temps d’en parler quand Nivalis sera hors de danger.

…….

-PiouPiou PiouPiouPiou

Rithran était déjà en selle, il s’approcha de la couche de l’Elfe

-Il est l’heure ! Rassembles tes affaires, enfin ce qu’il te reste, nous partons sur le Champ, tu cueilleras des fruits en route pour te remplir le ventre.

Les deux Compagnons reprirent leur chemin à toute allure. La journée était radieuse, un temps idéal pour chevaucher en charmante compagnie. Les paysages s’enchaînaient et Rithran reprenait espoir. Il savait qu’il allait retrouver ses amis et rendre à Orcal son éclat d’antan.
Il se retourna et souria à l’Elfe :

- Rithran souverain des Hautes Terres d’Elrand, membre des Cavaliers de l’Au-Delà en quête pour le Bien de Nivalis.

Chindra qui était la dernière du petit groupe, surveilla les arrières afin de prévoir une éventuelle attaque ennemie. Alors qu'ils avançaient tous dans l'obscurité, Draen s'arrêta net sur le chemin. La guerrière prit Sully par le bras et l'ordonna de rester près de Sammaël alors que celle-ci s'approcha du nain. Il semblait inquiet et montra du doigt une infime lueur qui se diffusait dans le chemin qu'ils prenaient. Alors que la jeune femme s'apprêtait à avancer vers la lumière, elle se fit bousculer par un homme mais ce dernier ne la remarqua pas.

DRAEN !!!!

Chindra connaissait très bien cette voix...une voix familière qu'elle cotoyait jour et nuit et dans son lit. La demoiselle se retourna et aperçut son bien-aimé enlacé au bras du nain.

Ceran, que fais-tu donc ? Tu sautes dans les bras de Draen mais pas dans les miens ?

L'elfe s'écarta doucement du nain et tenta une approche vers sa fiancée. La Cavalière donna un petit coup sur la tête du chef de guilde et le prit dans ses bras. Elle s''était inquiétée et avait eu peur du sort de son bien-aimé. Le sang, qu'ils avaient vu, ne l'avaient point rassuré et le voir sain et sauf, la rendait folle de joie.

Ahhhh mon coeur, je suis heureuse de te voir !!!! Tu n'as pas l'air d'avoir souffert, inspecta la jeune femme.

Ceran sourit à sa fiancée et lui offrit un baiser en guise de remerciement. Il se dégagea des bras de la guerrière et tandit la main à Sully.

Sir, vous avez trouvé la persifeuille ? s'exclama l'apprenti en prenant l'herbe dans sa main. Nous allons pouvoir sauver l'oeil du Sieur Draen !!!

Sully commença à chercher les ingrédients nécessaires dans sa bourse quand Radd lui bloqua le bras.

Ce n'est pas le moment de faire ça ici !! Les démons risquent de partir à notre recherche.
Katon, guides-nous, tu as meilleur flair.

Ce dernier s'éxécuta et tous le suivirent s'engourfrer dans les dédales de la grotte. Tantôt à gauche, tantôt à droite, les chemins semblaient identiques mais Katon paraissait sur de lui. Les pas du groupe s'accéléraient alors que les cris perçants des démons s'intensifiaient.

» Nires se présente devant les Cavaliers de l'Au-Delà...
» Dames et Seigneurs élevés au rang de Hauts Cavaliers...