Les Cavaliers de l'Au-Delà
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Les Cavaliers de l'Au-Delà

La victoire est à nous, si la volonté est nôtre !
 
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Ceran
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Ceran


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Royaume : Osoras
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MessageSujet: Histoire   Histoire EmptyJeu 1 Déc - 19:07

Citation :
Histoire :

Il était une fois, sur l'île de Nivalis, un seigneur Elfe nommé Ceran. Ce seigneur était fort puissant mais son royaume était menacé par des hordes de démons, serviteurs d'Eskann. Priant jour et nuit le grand Oznar de protéger sa famille et son royaume mais ne voyant aucune réaction de celui-ci, Ceran décida d'aller en place publique chercher d'autres seigneurs.

« Oyez, oyez chers seigneurs ! Je me présente, je suis le seigneur Ceran d'Osoras. Je viens vous quérir pour mener une mission céleste. Celle de pourchasser sans relâche les hordes démoniaques, serviteurs du dieu Eskann. Montrons-leurs qui nous sommes, nous, serviteur d'Oznar. »

Attendant des réponses qui ne venaient pas, il décida de rentrer auprès de sa femme et de ses enfants. Galopant devant les quelques Cavaliers qui l'avaient accompagné, il accéléra l'allure, ayant soudain un mauvais pressentiment… Ces inquiétudes se confirmèrent lorsque, arrivé devant son palais, il y vit des volutes de fumée. Entrant en hâte à l'intérieur, il vit les cadavres de ces serviteurs et de ces armées…Redoutant le même sort pour sa famille, il se rua dans la chambre du palais situé dans la plus haute tour qui surplombait son royaume chaotique. Il aurait préféré ne jamais rentrer dans cette chambre ! Osoras découvrit sa femme et ses fils allongés sur le sol dans une marre de sang. Maudissant Eskann et ces serviteurs, il se rua dans la chapelle.

« Pourquoi ? Hurla-t-il à la statue représentant Oznar, je vous ai toujours servi du mieux que j'ai pu, désormais je n'ai plus rien ! »
Sur ces paroles, les yeux remplient de larmes par la douleur et la colère, il enterra sa famille avec l'aide de ces hommes. Soudain, il releva la tête car une trompette royale venait de l'alerter. Il dégaina son sabre croyant voir revenir les démons mais il se trompait : Deux seigneurs, devançant leurs armées respectives, s’approchèrent de Ceran d’Osoras…

« Seigneur Elfe, je suis Droa de Lella, Prince des Humains, je prêterais allégeance à votre cause, ainsi que mon armée. »

« Seigneur, je suis le Roi Sylvanien Triatus d’Oceanus, voici mon armée et je vous suivrais dans cette majestueuse quête. »

Ils partirent vers les Terres du nord, peuplé par les Démons. Ils y écrasèrent quelques royaumes puis se tournèrent vers les morts-vivants et autres Puants qui succombèrent à leurs tour face à la force dévastatrice des Serviteurs d'Oznar, toujours plus nombreux car rejoints après chaque batailles par de nouveaux royaumes… Alors que les armées du bien festoyaient après une nouvelle victoire, l'alerte fut donnée. Les Archers se mirent en place et les soldats remontèrent sur leurs chevaux. Pourtant, il n'y avait rien d'alarmant, trois Démons s'avançaient vers le campement, c'était des messagers. Osoras, après avoir lu la missive, se mit debout sur son cheval pour d'être visible de tous.

« Cavaliers ! Vous participerez à la plus grande bataille de notre temps. Dans trois jours, sur les plaines verdoyantes de nos Terres du sud, viendront les dernières forces démoniaques pour une bataille finale. »
Sur ces paroles, les armées blanches hurlèrent à la gloire d'Oznar et festoyèrent de plus belle. Ils partirent dès le lendemain matin pour le champ de bataille. Ils y arrivèrent en une journée. Durant les deux jours qui précédèrent la bataille, aucune goutte de vin n'avait été bue. Les troupes attendaient patiemment le moment fatidique. L'anxiété commençait à monter et la veille de la bataille, les chefs avaient ordonné aux soldats de se reposer un peu. La nuit était noire, seulement éclairée par les torches entourant le campement. Soudain un cri perça le silence, puis un autre, et encore un ! Des milliers de torches affluaient de tous bords et fondaient sur le campement telle une vague sur un rocher. Très vite les armées blanches se retrouvèrent en infériorité et chaque soldat se battait contre deux démons voir plus. L'issu de la bataille était déjà écrite : Nul n'en réchapperait. Osoras vit tomber ces compagnons puis se retrouva entouré de plusieurs démons, morts-vivants et autres puants. Ils chargèrent sur lui tels des éclairs sur la cime d'un arbre. Tout a coup, alors que les serviteurs d'Eskann s'acharnaient sur la dépouille de l'Elfe, une lumière blanche éclata autour de son corps projetant tous les êtres aux alentours à quelques mètres. Osoras se releva comme porté par le vent puis leva la main qui agrippait un sabre blanc et argent. Il trancha tous les démons se ruant sur lui et redonna la vie à Droa et Triatus. La bataille était finie et l'armée blanche avait vaincu. Le soleil perça d'un coup les nuages noirs chargés de pluie, Osoras reprit ces esprits et une voix éclata dans le ciel stoppant les cris et chants de victoire :

« Nobles cavaliers ! Pour vous être battu sous mon étendard, je vous ai donné la victoire. » Sur ces paroles ils comprirent qu'Oznar s'adressait à eux en personne. « Soyez toujours de loyaux combattants de la lumière, respectez votre prochain, amis ou ennemis et la prospérité vous sera donnée. »

La paix régnait à nouveau en Nivalis. Les seigneurs ne guerroyaient plus sans arrêt, ils faisaient la fête. Mais après quelques années, la puissance noire refaisait parler d'elle, à l'est des collines grises. Osoras savait que ce jour viendrait, car la bataille entre le bien et le mal ne se terminera jamais…
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Chindra
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Chindra


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MessageSujet: Re: Histoire   Histoire EmptyMer 13 Déc - 21:35

Citation :
Il était une fois, sur l'île de Nivalis, un seigneur Elfe nommé Ceran d’Osoras. Son royaume se situait dans une forêt enchantée, que peu de personne connaissait du fait de son invisibilité. Seul ceux qui y étaient autorisés pouvaient apercevoir ce lieu. Cependant, non loin du Royaume d’Osoras, des démons fort hargneux, composés de gobelins, puants, de trolls, de diablotins et toute sorte d’espèces maléfiques, s’étaient établis dans la forêt, détruisant les arbres, asséchant les lacs par leur magie noire, torturant les êtres féeriques…rien ne résistait à leur passage. Ces démons, grand nombre de personnes les connaissaient mais tous les craignaient. Ces êtres du mal avaient une particularité, ils répondaient à l’appel de leur nom. Quiconque le prononçait, se verrait subir l’assaut dévastateur et démoniaque de ces bêtes.
Cependant, les Osorasiens n’étaient point effrayés, le royaume était invisible et la paix régnait depuis des millénaires. Les jours passèrent et l’approche des démons se faisait de plus en plus sentir. La fumée et les flammes envahissaient l’atmosphère, les cris d’êtres enchantés résonnaient dans toute la forêt, ce qui inquiéta le Sieur Ceran. Ce dernier priait, jour et nuit le grand Oznar, de protéger sa famille et son royaume mais ne voyant aucune réaction de celui-ci, l’Elfe décida d'aller en place publique chercher de l’aide.

« Oyez, oyez Dames et Seigneurs ! Je me présente, je suis le seigneur Ceran d'Osoras. Je viens vous quérir pour mener une mission céleste. Celle de pourchasser sans relâche les hordes démoniaques, serviteurs du mal. Montrons leurs qui nous sommes, nous, serviteur d'Oznar. »

Attendant des réponses qui ne venaient pas, il décida de rentrer auprès de sa femme et de ses enfants. Galopant devant les quelques Cavaliers qui l'avaient accompagné, il accéléra l'allure, un mauvais pressentiment le rongeait…Ces inquiétudes se confirmèrent lorsque, arrivé devant son palais, il y vit des volutes de fumée. Entrant en hâte à l'intérieur, il vit les cadavres de ses serviteurs et de son armée…Redoutant le même sort pour sa famille, il se rua dans la chambre du palais situé dans la plus haute tour qui surplombait son royaume chaotique. La porte de la grande pièce avait été fracassée, un pas de plus et le Seigneur Elfe allait découvrir le destin de sa famille. Ceran découvrit avec horreur sa femme et ses fils allongés sur le sol dans une marre de sang. Sa femme, recroquevillée sur ses enfants, fit comprendre à l’Elfe qu’elle avait tenté de les protéger. Maudissant à jamais ces démons, il se rua dans la chapelle.

« Pourquoi ? Hurla-t-il à la statue représentant Oznar, je vous ai toujours servi du mieux que j'ai pu, désormais je n'ai plus rien ! »
Sur ces paroles, les larmes coulaient sur le visage attristée du seigneur. Que s’était-il passé ? Comment ces démons avaient-ils pu trouver Osoras ? La douleur et la colère animèrent chaque parcelle de son corps, Ceran se hâta à l’extérieur et partit interroger les quelques survivants, lorsqu’une vieille dame courut vers celui-ci, affolée et horrifiée.

« Seigneur, pardonnez-moi, pardonnez-moi…je ne voulais point…Je ne vou…pardonnez-moi ! »

Celle-ci s’écroula en sanglots sur le sol, à genoux, demandant le pardon de son seigneur. Ce dernier se mit à la hauteur de la vieille dame et lui demanda avec douceur des explications.

« J’ai prononcé leur nom…j’ai prononcé leur nom…mon petit fils voulait savoir ce qu’il se passait …je l’ai prononcé une fois avant de prendre conscience de ce que j’avais fait et mon petit fils n’a cessé de le répéter et c’est là…c’est là, qu’ils sont venus et…tout..tout ce sang…par ma fau…te…pour que mon petit fils connaisse la situation…tout cela pour que ça se finisse ainsi…il est aussi mort…ils lui ont pris sa vie…pardonnez-moi Seigneur … »

Ceran rassura la vieille dame avant de la laisser à un de ces hommes. Celui-ci devait se remettre de ces émotions…un simple nom prononcé et tout ce désastre. L’Elfe partit enterrer sa famille avec l'aide de quelques survivants et de ceux qui l’avaient accompagné. Soudain, il releva la tête car une trompette royale venait de l'alerter. Il dégaina son épée croyant voir revenir les démons mais il se trompait : Deux Seigneurs, devançant leurs armées respectives, s’approchèrent de Ceran d’Osoras…

« Seigneur Elfe, je suis Chindra, princesse des humbles terres d’Eloli, j’ai ouïe de votre appel sur la Place Publique, nous prêtons allégeance à votre cause…Votre reconstruction sera dure, mais si vengeance il y a, mon armée et moi sommes à votre service. »

« Quant à moi Seigneur, je suis le Roi Draen des Mines de Thril-Gawen. J’approuve votre quête et votre détermination, la vie de mon armée et la mienne est vôtre. »

Ceran n’allait point laisser ces démons s’en sortir de cette manière. La haine avait envahi son cœur et la vengeance était la seule chose qui pouvait apaiser son esprit. Où s’étaient dirigés ces démons ? Les pas de ces êtres les avaient trahis, ils partaient en direction des Terres du Nord, trouvés d’autres refuges. Si ces démons franchissaient la Montagne de Throrfidith, la poursuite n’aurait plus aucune utilité, aucun homme ne survivait sur les monts enneigés et venteux de cette montagne. Les hommes survivants et Seigneurs qui avaient rejoint Osoras partirent à la chasse des démons sous le nom des Cavaliers. Les montures galopèrent à une vitesse phénoménale pour rattraper leur proie.

La nuit commençait à tomber, les démons avaient stoppé leur course dans le boisé qui se trouvait face aux versants de Throrfidith alors que les Cavaliers se mirent non loin des positions ennemies. Ils étaient plus nombreux que prévus, des milliers de gobelins, trolls et autres espèces s’agitaient près d’un feu, la poignée d’hommes désireux d’éradiquer ces êtres allaient-ils être suffisante ? Une centaine d’homme face à des milliers de démons, étais-ce du suicide ? Le moment était propice pour les attaquer, l’obscurité et l’effet de surprise étaient des atouts idéals à leur assaut. Deux groupes fut formés et prirent deux directions opposées. Le premier groupe dirigé par la Dame d’Eloli et du Sir de Thril-Gawen partit à l’est, alors que la deuxième équipe se dirigea à l’ouest sous les ordres de Ceran. Leurs avancées étaient lentes et précises, pas un seul bruit ne se présentait à eux, excepté les cris barbares des démons qui festoyaient à leurs nombreuses victoires.
Alors que la première équipe était à quelques mètres des démons, Chindra ordonna à ses hommes de s’arrêter pour guetter les agissements de leurs ennemis. La guerrière observa attentivement la scène qui s’offrait à elle, quant un léger grognement retentit derrière eux où se trouvait une troupe de gobelins, épées en mains, la bouche baveuse, excités par le sang qu’ils allaient encore faire couler…Les Cavaliers ne pouvaient rien faire face à ces créatures, ils étaient trop nombreux...Ligotés, désarmés, ils furent pris en tant que prisonniers. La deuxième équipe, quant à elle, n’avait point été prise, elle avait réussi à se cacher non loin du campement ennemi, cependant que pouvaient-ils faire face à toutes ces créatures, la moitié des hommes avaient été pris ? Ceran, la rage au ventre ne pouvait point laissé d’autres hommes se faire tuer…l’attaque était imminente. Perte ou Victoire, l’Elfe se devait de venger tous les innocents tués par de stupides bêtes assoiffées de pouvoirs.

Le Seigneur d’Osoras se retourna vers ses hommes qui comprirent les intentions de leur roi, tous approuvèrent son geste, Ceran partit le premier criant à plein poumons une phrase qui marqua tous les esprits : « Cavaliers ! La victoire est à nous, si la volonté est nôtre !» Et par cette phrase, tous se lancèrent à l’assaut fatidique.

La nuit était de plus en plus noire, une atmosphère de deuil régnait en ce lieu. Le cri des guerriers d’Osoras consuma le cri perçant des démons. La rage, la haine, la colère…LA VOLONTE…les hommes étaient envahis par ces sentiments…Le premier coup fut donné par le Seigneur Elfe, qui trancha la tête à trois gobelins. Les trolls étaient menacés par des archers aux yeux de lynx tirant des flèches enflammées. Plusieurs hommes tombèrent face aux armes des ennemies…les masses assommèrent, les épées tranchèrent, les flèches percèrent…Ceran, les mains ensanglantées, réussit à libérer ses compagnons. Face à la hargne des Cavaliers, les démons faiblirent mais rien n’était fini…la fatigue commençait à peser dans les membres de chacun. L'issu de la bataille était déjà écrite : Nul n'en réchapperait. Le nain Draen de Thril-Gawen, par la force de sa hache décima une vingtaine de monstres, mais la rapidité n’était pas son point fort, à peine avait-il lancé son coup qu’il reçut une flèche de gobelins en plein cœur. Ce dernier tomba aux pieds de la jeune princesse d’Eloli, rouge de colère. Elle courut en direction du gobelin qui avait tué son nouvel ami, ces deux épées massacrèrent toutes les créatures démoniaques qui lui bloquaient le passage. Face au tueur, elle lui lança un sourire sadique, le perça en plein cœur et retira son épée dont le bout montrait un cœur rouge vif battant à pleine allure. La guerrière n’avait point eu le temps de savourer sa victoire, qu’elle fut transpercée de toute part par une troupe en furie. Ceran d’Osoras voyait ces compagnons tombés un à un, puis se retrouva entouré de plusieurs démons, morts-vivants et autres puants. Ils chargèrent sur lui tels des éclairs sur la cime d'un arbre et s'acharnèrent sur la dépouille de l'Elfe. Etais-ce la fin ? Une lumière blanche éclata autour de son corps projetant tous les êtres aux alentours, une lumière aveuglante que les démons avaient du mal à supporter. Ceran se releva comme porté par le vent puis leva son bras qui agrippait un sabre blanc argenté. Il lança un coup d’épée et un souffle balaya tous les démons, qui brûlèrent instantanément.

L’Elfe par le pouvoir de son sabre redonna la vie à la Dame d’Eloli et au Sieur de Thril-Gawen. Plus un seul monstres ne leurs faisaient face, la bataille était finie et les Cavaliers avaient vaincu. Le soleil perça d'un coup les nuages noirs chargés de pluie, le Sieur d’Osoras reprit ces esprits et une voix éclata dans le ciel stoppant les cris et chants de victoire :

« Nobles Cavaliers ! Pour vous être battu sous mon étendard, je vous ai donné la victoire. » Sur ces paroles ils comprirent qu'Oznar s'adressait à eux en personne. « Soyez toujours de loyaux combattants de la lumière, respectez votre prochain, amis ou ennemis et la prospérité vous sera donnée. Que la volonté soit !»

La paix régnait à nouveau en Nivalis. Les seigneurs ne guerroyaient plus, ils faisaient la fête. Les démons étaient enfin éradiqués, démons dont le nom ne devait point être prononcé…
Quelques années plus tard, la puissance noire refaisait parler d'elle, à l'est des montagnes de Throrfidith. Ceran savait que ce jour viendrait, car la bataille entre le bien et mal était un combat sans fin…
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Chindra
Roi
Chindra


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MessageSujet: Re: Histoire   Histoire EmptyMer 3 Jan - 0:01

Citation :
Le royaume du seigneur Ceran d'Osoras était un royaume paisible, qui se situait dans une forêt enchantée, que peu de personne connaissait du fait de son invisibilité. Seules les personnes autorisées pouvaient apercevoir ce lieu. Cependant, non loin du Royaume d’Osoras, des gobelins, puants, trolls, diablotins et toute sorte d’espèces maléfiques, s’étaient établis dans la forêt, détruisant les arbres, torturant les êtres féeriques, asséchant les lacs par leur aura maléfique… Ces démons, grand nombre de personnes les connaissaient, mais tous les craignaient. Ces êtres du mal avaient une particularité, ils répondaient à l’appel de leur nom. Quiconque le prononçait, se verrait subir l’assaut dévastateur et démoniaque de ces bêtes.
Les jours passèrent et l’approche des démons se faisait de plus en plus sentir. La fumée et les flammes envahissaient l’atmosphère, les cris d’êtres enchantés résonnaient dans toute la forêt, ce qui inquiéta le Sieur Ceran. Ce dernier priait, jour et nuit le grand Oznar, de protéger sa famille et son royaume, mais ne voyant aucune réaction, l’Elfe décida d'aller en Place Publique de Nivalis chercher de l’aide. Attendant des réponses qui ne venaient pas, il rentra auprès de sa femme et de ses enfants. Il galopait à vive allure, car un mauvais pressentiment le rongeait... Ses inquiétudes se confirmèrent lorsque, arrivé devant son palais, il y vit des volutes de fumée. Entrant en hâte à l'intérieur, il vit un sol jonché de cadavres, hommes femmes et enfants avaient subi le même sort. Redoutant le même destin pour sa famille, il se rua dans la chambre du palais situé dans la plus haute tour qui surplombait son royaume chaotique. La porte de la grande pièce avait été fracassée, Ceran découvrit avec horreur sa femme et ses fils allongés sur le sol dans une marre de sang frais.

Maudissant à jamais ces démons, il se rua dans la chapelle demandant des explications au Dieu qu'il avait tant idolâtré. Les larmes coulaient sur le visage attristé du seigneur. Comment ces démons avaient-ils trouvé Osoras ? La douleur et la colère animèrent chaque parcelle de son corps, Ceran se précipita à l’extérieur et décida d'interroger les quelques survivants, lorsqu’une vieille dame courut vers celui-ci, en sanglots.

« Seigneur, pardonnez-moi, je n'ai pas pu l'arrêter ! Pardonnez-moi ! Mon petit-fils savait que s'il prononçait leur nom, tout le royaume subirait leur assaut. Cependant, il s'en contrefichait, sa haine avait pris le dessus... ses parents ont été tués par des démons et les guerriers du royaume n'avaient rien pu faire. Sa colère contre vous l'a tant rongé, qu'il en devenait fou... il voulait détruire tout ce qui pouvait vous concerner. Je n'ai... je n'ai pas pu l'arrêter ! Pardonnez-moi, je n'ai pas pu..."

Ceran rassura la vieille dame avant de la laisser à un de ses hommes. L’Elfe enterra sa famille avec l'aide de quelques hommes. Alors qu'il était en plein recueillement, il releva la tête au son de l'alerte de la trompette royale. Il dégaina son épée croyant voir revenir les démons, mais il se trompait : Deux Seigneurs, devançant leurs armées respectives, s’approchèrent de Ceran d’Osoras…

« Seigneur Elfe, je suis Chindra, princesse des humbles terres d’Eloli, j’ai ouï de votre appel sur la Place Publique, nous prêtons allégeance à votre cause... Votre reconstruction sera dure, mais si vengeance il y a, mon armée et moi sommes à votre service. »

« Quant à moi, Seigneur, je suis le Roi Draen des Mines de Thril-Gawen. J’approuve votre quête et votre détermination, la vie de mon armée et la mienne est votre. »

Ceran n’allait point laisser ces monstres s’en sortir de cette manière. La haine avait envahi son cœur et la vengeance était la seule chose qui pouvait apaiser son esprit.
La nuit commençait à tomber, les lourdes portes d'Osoras furent fermées, les femmes et enfants survivants furent mis en sécurité, des postes de gardes furent placés dans les lieux les plus stratégiques et chaque armée se positionna derrière les remparts et portes du royaume. Ceran monta dans la tour où fut tuée sa famille et cria avec rage :

" Les Démons de Naräh..."

Des tambours résonnaient, des pas lourds faisaient trembler le sol, des hurlements de bêtes en furies et assoiffées de sang grognaient dans toute la région. Au loin, tous pouvaient apercevoir la lueur des flammes qui annonçaient l'approche des êtres du mal. Une atmosphère de deuil s'empara d'Osoras, les hommes tenaient fermement leurs armes comme par peur de les perdre. La crainte, l'appréhension, l'angoisse et la mort se mêlaient à l'air. Le Seigneur Elfe, placé en première ligne, ressentit tous ces sentiments, il se retourna alors vers ses hommes et en une phrase ranima la volonté et le courage des guerriers : « Cavaliers ! La victoire est à nous, si la volonté est notre ! » Le cri des guerriers d’Osoras consuma le cri perçant des démons.
L'approche était imminente...Deux trolls donnèrent des coups fracassants aux portes de la Cité, qui s'envolèrent aussitôt à l'impact des attaques. Une horde de démons pénétrèrent dans le royaume et le premier coup fut donné par le Seigneur Elfe, qui trancha la tête à trois gobelins. Les trolls étaient menacés par des archers aux yeux de lynx tirant sans pitié des flèches enflammées. Plusieurs hommes tombèrent face aux armes des ennemies, mais la volonté était toujours aussi présente… Les masses assommèrent, les épées tranchèrent, les flèches percèrent. La fatigue commençait à peser dans les membres de chacun. L'issu de la bataille était déjà écrite : Nul n'en réchapperait. Le nain Draen de Thril-Gawen, par la force de sa hache décima une vingtaine de monstres, mais à peine avait-il lancé son coup qu’il reçut une flèche de gobelins en plein cœur. Ce dernier tomba aux pieds de la jeune princesse d’Eloli. Rouge de colère, elle courut en direction du gobelin qui avait tué son nouvel ami, ces deux épées massacrèrent toutes les créatures démoniaques qui lui bloquaient le passage. Face au tueur, elle lui lança un sourire sadique, le perça en plein cœur et retira son épée dont le bout montrait un cœur rouge vif battant à pleine allure. La guerrière n’avait point eu le temps de savourer sa victoire, qu’elle fut transpercée de toute part par une troupe en furie. Ceran d’Osoras voyait ses compagnons tombés un à un, puis celui-ci se retrouva entouré de plusieurs démons. Ils chargèrent sur lui tels des éclairs sur la cime d'un arbre et s'acharnèrent sur la dépouille de l'Elfe.
Lorsque tout le monde pensait que la fin était proche, une lumière aveuglante éclata autour du corps de l'Elfe projetant tous les êtres aux alentours. Ceran se releva comme porté par le vent puis leva son bras qui agrippait un sabre blanc argenté. Il lança un coup d’épée et un souffle balaya tous les démons, qui brûlèrent instantanément. L’Elfe par le pouvoir de son sabre redonna la vie à la Dame d’Eloli et au Sieur de Thril-Gawen. La bataille était finie, les monstres avaient été éradiqués et les Cavaliers avaient vaincu. Le Sieur d’Osoras reprit ses esprits et une voix éclata dans le ciel stoppant les cris et chants de victoire :

« Nobles Cavaliers ! Pour avoir combattu sous mon étendard, je vous ai donné la victoire. » Sur ces paroles ils comprirent qu'Oznar s'adressait à eux en personne. « Soyez toujours de loyaux combattants de la lumière, respectez votre prochain, amis ou ennemis et la prospérité vous sera donnée. Que la volonté soit ! »

La paix régnait à nouveau en Nivalis et pour garder cette quiétude, les Cavaliers de l'Au-delà furent crées, réunissant les humbles Seigneurs ayant combattu au côté du Sieur d'Osoras... Cependant, une chose était certaine : la bataille entre le bien et le mal était un combat sans fin...



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MessageSujet: Re: Histoire   Histoire EmptyLun 15 Jan - 14:19

Citation :
Le royaume du seigneur Ceran d'Osoras était un royaume paisible, qui se situait dans une forêt enchantée, que peu de gens connaissaient du fait de son invisibilité. Seules les personnes autorisées à y pénétrer pouvaient apercevoir ce lieu.

Mais non loin du Royaume d’Osoras, des gobelins, puants, trolls, diablotins et toutes sortes d’espèces maléfiques, s’étaient établies dans la forêt, détruisant les arbres, torturant les êtres féeriques, asséchant les lacs par leur aura maléfique… Ces démons, grand nombre de personnes les connaissait, et tous les craignaient. Ils avaient une particularité, ils répondaient à l’appel de leur nom. Quiconque le prononçait subissait leur assaut dévastateur.

Les jours passaient et la présence des démons se faisait de plus en plus sentir. La fumée et les flammes envahissaient l’atmosphère, les cris des êtres enchantés résonnaient dans toute la forêt, ce qui inquiéta le Sieur Ceran. Ce dernier priait jour et nuit le grand Oznar de protéger sa famille et son royaume, mais, ne voyant aucune réaction, il décida d'aller en Place Publique de Nivalis chercher de l’aide.
Après avoir attendu des réponses qui ne vinrent pas, il rentra auprès de sa femme et de ses enfants. Il galopait à vive allure, car un mauvais pressentiment le rongeait... Ses inquiétudes se confirmèrent lorsque, arrivé devant son palais, il y vit des volutes de fumée. Entrant en hâte à l'intérieur, il découvrit le sol jonché de cadavres, hommes, femmes et enfants ayant subi le même sort. Redoutant un destin identique pour sa famille, il se rua dans la chambre du palais située dans la plus haute tour, qui surplombait son royaume en proie au chaos. La porte de la grande pièce avait été fracassée, et Ceran découvrit avec horreur sa femme et ses fils allongés sur le sol dans une mare de sang frais.

Maudissant les démons de toute son âme, il se rua dans la chapelle pour demander des explications au Dieu qu'il avait tant idolâtré. Les larmes coulaient sur le visage du seigneur désespéré. Comment ces démons avaient-ils trouvé Osoras ? La douleur et la colère animant chaque parcelle de son corps, Ceran se précipita à l’extérieur et décida d'interroger les quelques survivants, lorsqu’une vieille dame courut vers celui-ci, en sanglots.

« Seigneur, pardonnez-moi, je n'ai pas pu l'arrêter ! Pardonnez-moi ! Mon petit-fils savait que s'il prononçait leur nom, tout le royaume subirait leur assaut... Mais sa haine avait pris le dessus... Ses parents ont été tués par des démons et les guerriers du royaume n'ont rien pu y faire... Sa colère contre vous l'a tant rongé, qu'il en est devenu fou! Il voulait détruire tout ce qui pouvait vous concerner! Je n'ai... Je n'ai pas pu l'arrêter ! Pardonnez-moi, je n'ai pas pu...!"

Ceran rassura la vieille dame avant de la laisser à un de ses serviteurs. L’Elfe enterra sa famille avec l'aide de quelques hommes. Alors qu'il était en plein recueillement, il releva la tête au son de l'alerte de la trompette royale. Il dégaina son épée croyant voir revenir les démons, mais il se trompait : deux Seigneurs, devançant leurs armées respectives, s’approchèrent de Ceran d’Osoras…

« Seigneur Elfe, je suis Chindra, princesse des humbles terres d’Eloli, j’ai ouï votre appel sur la Place Publique, nous prêtons allégeance à votre cause... Votre reconstruction sera dure, mais si vengeance il y a, mon armée et moi sommes à votre service. »

« Quant à moi, Seigneur, je suis le Roi Draen des Mines de Thril-Gawen. J’approuve votre quête et votre détermination, la vie de mon armée et la mienne sont vôtres. »

Ceran n’allait point laisser ces monstres s’en sortir de cette manière. La haine avait envahi son cœur et la vengeance était la seule chose qui pouvait apaiser son esprit.
La nuit commençait à tomber. Les lourdes portes d'Osoras furent fermées et les femmes et enfants survivants mis en sécurité. Des postes de gardes furent placés dans les lieux les plus stratégiques et chaque armée se positionna derrière les remparts et portes du royaume. Ceran monta dans la tour où avait été tuée sa famille et cria avec rage :

" Les Démons de Naräh...!"

Des tambours résonnèrent, des pas lourds firent trembler le sol, des bêtes en furie et assoiffées de sang grognaient et hurlaient dans toute la région. Au loin, tous pouvaient apercevoir la lueur des flammes qui annonçaient l'approche des êtres du mal. Une atmosphère de deuil s'empara d'Osoras, les hommes tenaient fermement leurs armes comme par peur de les perdre. La crainte, l'appréhension, l'angoisse et la mort se mêlaient à l'air. Le Seigneur Elfe, placé en première ligne, ressentit tous ces sentiments. Il se retourna alors vers ses hommes et en une phrase ranima la volonté et le courage des guerriers : « Cavaliers ! La victoire est à nous si la volonté est nôtre ! » Le cri des guerriers d’Osoras, auquel se mêlèrent celui des guerriers d'Eloli et de Thril-Gawen, recouvrit le cri perçant des démons.
L'approche était imminente... Deux trolls donnèrent des coups fracassants aux portes de la Cité, qui s'envolèrent aussitôt sous leur impact. Une horde de démons pénétra dans le royaume et le premier coup fut donné par le Seigneur Elfe, qui trancha la tête de trois gobelins. Les trolls étaient menacés par des archers aux yeux de lynx tirant sans pitié des flèches enflammées. Plusieurs hommes tombèrent face aux armes des ennemis, mais leur volonté était toujours aussi forte… Les masses assommèrent, les épées tranchèrent, les flèches percèrent.
Mais la fatigue commençait à peser dans les membres de chacun. L'issue de la bataille était déjà écrite : Nul n'en réchapperait. Le nain Draen de Thril-Gawen, par la force de sa hache décima une vingtaine de monstres, mais à peine avait-il lancé son coup qu’il reçut une flèche de gobelin en plein cœur. Il tomba aux pieds de la jeune princesse d’Eloli. Rouge de colère, elle courut en direction du gobelin qui avait tué son nouvel ami, massacrant toutes les créatures démoniaques qui lui bloquaient le passage à l'aide des deux épées qu'elle portait. Arrivée face au tueur, elle lui lança un sourire sadique, le perça en plein cœur et retira son épée dont le bout montrait un cœur rouge vif battant à pleine allure. La guerrière n’avait point eu le temps de savourer sa victoire, qu’elle fut transpercée de toute part par une troupe en furie. Ceran d’Osoras voyait ses compagnons tomber un à un, puis il se retrouva lui-même entouré de plusieurs démons. Ils chargèrent sur lui tels des éclairs sur la cime d'un arbre et s'acharnèrent sur la dépouille de l'Elfe.

Mais alors que tout le monde pensait que la fin était proche, une lumière aveuglante éclata autour du corps de Ceran, projetant à plusieurs pieds tous les êtres aux alentours. Ceran se releva comme porté par le vent puis leva son bras qui agrippait un sabre blanc argenté. Il lança un coup d’épée et un souffle balaya tous les démons, qui brûlèrent instantanément. L’Elfe par le pouvoir de son sabre redonna la vie à la Dame d’Eloli et au Sieur de Thril-Gawen. La bataille était finie, les monstres avaient été éradiqués et les Cavaliers avaient vaincu. Le Sieur d’Osoras reprit ses esprits et une voix éclata dans le ciel, faisant cesser subitement les cris et les chants de victoire :

« Nobles Cavaliers ! Pour avoir combattu sous mon étendard, je vous ai donné la victoire. »
En entendant ces paroles ils comprirent qu'Oznar s'adressait à eux en personne.
« Soyez toujours de loyaux combattants de la lumière, respectez votre prochain, ami ou ennemi et la prospérité vous sera donnée. Que la volonté soit ! »

La paix régnait à nouveau en Nivalis et pour garder cette quiétude, les Cavaliers de l'Au-delà furent crées, réunissant les humbles Seigneurs ayant combattu au côté du Sieur d'Osoras... Cependant, une chose était certaine : la bataille entre le bien et le mal était un combat sans fin...

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